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Les “Caméras libres”, nouvelle plateforme pour les réalisateurs muselés

La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a annoncé ce matin la création d’un programme de soutien pour les réalisateurs muselés dans leur pays d’origine, les “Caméras libres.” 

Consacrer la liberté d’expression

Pendant une période de six mois minimum, des réalisateurs étrangers pourront venir en France et filmer leurs réalisations sans crainte pour leur liberté d’expression. “Un accord va être conclu entre la Cité internationale des arts et le Centre National du Cinéma à la fin du mois pour qu’on lance ce projet, et pour que la France continue d’être cette terre d’accueil des artistes qui ont besoin de s’exprimer librement et de créer librement”, a déclaré la ministre. 

200 000 euros pour financer de nouveaux films

Le programme sera mis en place pour “les cinéastes qui développent un projet de long-métrage (documentaire, fiction ou animation) à vocation internationale. Il leur propose un accueil de six mois au sein d’une résidence en France, avec une prise en charge complète du déplacement, du séjour et des frais pédagogiques de la résidence.” Enfin, une “enveloppe de 200.000 euros sera allouée pour sa première année, ce qui permettra d’accueillir une dizaine de résidents”, ponctue le cabinet du ministère de la Culture. Plus de 60 accords de coproduction ont déjà été signés entre le Centre National du Cinéma et des pays étrangers.

Maud Baheng Daizey

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