Les Etats-Unis ont annoncé dans l’après-midi la mort du chef de la section syrienne de l’Etat Islamique, après la frappe d’un de leurs drones. Maher Al-Agal était l’un des cinq grands chefs de l’organisation terroriste.
Tué lors d’une virée à moto
Le terroriste roulait à proximité de la ville de Jandairis dans le nord-est du pays lorsque le drone du Pentagone l’a tué. Son conseiller présent au moment de la frappe a été “mortellement touché” selon les dernières informations américaines. Maher Al-Agal était connu pour “poursuivre de façon agressive le développement des réseaux de l'EI hors d'Irak et de Syrie.” Pour le Pentagone, “l'élimination de ces dirigeants de l'EI va perturber les capacités de l'organisation terroriste à préparer et perpétrer des attentats dans le monde.” Déjà affaibli par les offensives de 2017 et 2019 de l’Irak et de la Syrie où l’Etat Islamique s’était établi, la perte d’un si haut gradé met à mal l’organisation terroriste. En février dernier, le chef général de l’Etat Islamique Abu Ibrahim al-Hashimi al-Qurayshi s’était fait exploser lors d’une opération de l’armée américaine avant que celle-ci ne le capture, une autre grande perte du réseau terroriste. Il avait emporté toute sa famille avec lui dans l’explosion.
Des Kurdes touchés par les frappes américaines
Dans la foulée de l’annonce de la mort de Maher Al-Agal, les forces démocratiques syriennes (les forces kurdes et arabes alliées des Américains) ont déclaré la perte d’un soldat lui aussi touché par une frappe à moto dans la zone d’Alep, sans pour autant l’identifier.
Maud Baheng Daizey
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