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Les nouvelles formes d’expression de la violence et de la délinquance (incivilités, cyberharcèlement, agressions physiques, phénomènes de bandes, etc.).

Les nouvelles formes d’expression de la violence et de la délinquance (incivilités, cyberharcèlement, agressions physiques, phénomènes de bandes, etc.).


C'est un devoir de classe réalisé dans le but d'un exposé en EMC, donc j'ai décidé de le sortir afin d'aider les lycéens qui travaillent dessus d'avoir une base de travail. J'ai pris énormément d'heures dessus. N'hésitez pas à le partager ou à l'utiliser à votre guise. Bonne lecture à vous.

 

Introduction :  

On va commencer à définir plusieurs mots : 

La délinquance est l'ensemble des délits, infractions et crimes commis en un lieu ou durant une période donnée, quand on se place d'un point de vue statistique, social ou pénal. 

L'incivilité est un comportement qui ne respecte pas une partie ou l'ensemble des règles de vie en communauté telles que le respect d'autrui, la politesse ou la courtoisie. 

Le cyberharcèlement est une forme de harcèlement conduite par divers canaux numériques. 

L'agression physique correspond à une atteinte corporelle qui a pour but de blesser ou d'humilier la victime. (Coups et blessures par exemple). 

Quels sont les nouveaux types de violences qui découlent des types de violence les plus traditionnelles ? 

En première partie, nous allons parler des différentes formes de violences et en deuxième partie, nous allons voir des exemples de formes de violence.     

 

PREMIERE PARTIE  

En France, les incivilités représentent un véritable fléau, avec pour conséquences, des villes qui se dégradent, à commencer par Paris. "La plus courante des incivilités, c'est le stationnement gênant, avec un million de PV par an dans la capitale, ensuite les mégots, qui sont jetés au sol, puis les poubelles ou les encombrants qui sont laissés dans les rues. Enfin, autre incivilité plus courante qu'on ne le croit, uriner dans la rue. Il y a près de 6 000 amendes par an pour des gens qui confondent trottoirs avec urinoirs", explique François Beaudonnet sur le plateau du 13 Heures. Ces incivilités coûtent très cher.  

Les violences conjugales revêtent des formes multiples qui permettent à l’agresseur d’adapter ses stratégies de contrôle. Les formes de violence qu’il utilisera peuvent se cumuler, s’imbriquer selon l’environnement et les réactions de sa partenaire.  Il y a plusieurs types de violences conjugales qui peuvent se retrouver dans la vie quotidienne hors violences conjugales : 

Les violences psychologiques sont des violences insidieuses, permanentes qui causent des dégâts émotionnels importants, diminuent l’estime de soi et peuvent plonger la victime en état dépressif voire suicidaire. Il s’agit de violences asymétriques où l’agresseur estime que son comportement est justifié par l’incompétence ou le comportement (réel ou supposé) de sa compagne. La jalousie, le contrôle des déplacements en font partie. Ces méthodes entraînent un transfert de responsabilité sur la victime qui finit par se croire responsable du déclenchement des violences. L’isolement progressif de la victime augmente sa fragilité face aux violences psychologiques. 

 « La violence psychologique peut aussi exister séparément ou n’être qu’un préalable à la violence physique. C’est une violence faite d’attitudes ou de propos humiliants, dénigrants, méprisants, de menaces ou de chantage. Cette violence insidieuse se poursuit sur une période souvent très longue. Par un phénomène d’emprise, la victime subit les pires avanies pendant des années, cherchant parfois même des excuses à son partenaire  

Professeur M. Debout Chef du service de Médecine Légale du CHU de Saint Etienne – Réalités n° 90 – Publication de l’UNAF – juin 2010. 

 

Il s’agit d’une stratégie globale d’emprise, d’isolement et de déstabilisation de la victime (rupture avec le réseau amical, familial, professionnel de la victime). Le conjoint s’est littéralement approprié sa conjointe qui doit se conformer à ses exigences tout en sachant qu’elle aura toujours tort quoi qu’elle fasse. Chaque crise est l’occasion de vérifier la possession et la soumission à l’autre. C’est une véritable entreprise de destruction de l’autre qui est à l’œuvre. Les violences psychologiques sont présentes dans toutes les situations de violence conjugale et « préparent » en quelque sorte la victime à « accepter » les autres formes de violence.  

Les violences physiques Sont les plus repérables, car elles peuvent laisser des traces visibles. Elles correspondent à toute action qui met en danger l’intégrité physique ou la santé corporelle de la victime. Les violences sexuelles, ce sont des violences physiques et psychologiques peu exprimées car elles restent taboues. Ces violences, dont le viol conjugal, est sanctionné par la loi. La difficulté réside dans la prise de conscience des victimes de subir des relations sexuelles imposées et de le prouver.



Les violences économiques et patrimoniales Sont fréquentes.

L’objectif est de réduire l’autonomie de la victime et ainsi de limiter ses possibilités d’échapper à la relation conjugale en la maintenant dans une dépendance financière : privation ou contrôle des ressources financières et matérielles, engagement de crédits à l’insu de la victime, contrôle des activités professionnelles : interdiction de travailler ou l’empêchement à travailler, privations matérielles, contrôle précis des dépenses, contrarier un retour vers l’emploi (exemple après un congé parental).

Les violences administratives Sont la confiscation de documents (carte nationale d’identité, permis de conduire, livret de famille, carte vitale…). Elles concernent notamment les femmes étrangères conjointes de ressortissants français et les femmes étrangères bénéficiant d’un regroupement familial. On parle de double violence : les violences conjugales et les pressions ou le chantage exercés par le conjoint autour de l’obtention ou le renouvellement du titre de séjour. La rupture de la vie commune peut avoir une incidence sur le droit de séjourner sur le sol français. Il arrive, également, à l’occasion d’un séjour à l’étranger, que le conjoint confisque le passeport de sa femme pour l’empêcher de revenir sur le sol français.

Il y a aussi les violences sur les enfants :
La maltraitance (y compris les punitions violentes) comprend des violences physiques, sexuelles et psychologiques/émotionnelles, ainsi que la négligence des nourrissons, des enfants et des adolescents de la part des parents, des personnes ayant la charge d’enfants et d’autres figures de l’autorité, le plus souvent au domicile, mais aussi dans d’autres cadres comme les écoles et les orphelinats. La violence émotionnelle ou psychologique comprend la restriction des mouvements d’un enfant, le dénigrement, le fait de le ridiculiser, les menaces, les intimidations, les discriminations, le rejet et toute autre forme non-physique de traitement hostile.

De toutes les violences, les violences envers les enfants sont certainement les plus cachées. La loi du silence y règne en maître. Et c'est particulièrement vrai pour les maltraitances, c'est à dire les violences subies par des enfants alors qu'ils sont sous la garde d'une personne de confiance ou dont ils dépendent, comme un parent, un frère ou une sœur plus âgé, un autre membre de la famille, une nourrice, un baby-sitter, ou par une personne ayant une autorité sur l'enfant (enseignant, éducateur, personnel soignant, prêtre, etc.), et parfois même par des personnes travaillant dans une structure sociale censée protéger les enfants d'un tel danger (institution, famille d'accueil, etc.).

  

DEUXIEME PARTIE 

 

Avec l’utilisation permanente des nouvelles technologies de communication, le harcèlement entre élèves se poursuit en dehors de l’enceinte des établissements scolaires. On parle alors de cyber-harcèlement.

Le cyber-harcèlement se pratique via les téléphones portables ou messageries instantanées.

Il peut prendre plusieurs formes telles que : 

  • les intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne( créations de groupes , publication d’une photo de la victime) 

  • le piratage de comptes et l’usurpation d’identité digitale 

  • le sexting (c’est la contraction de "sex" et "texting". Cela peut être définit comme la diffusion des photos dénudés de mineurs afin de le toucher psychologiquement et utilisé à des fins pédopornographiques 

Le cyber-harcèlement se distingue du harcèlement physique à plusieurs niveaux : 

  • La diffusion massive et instantanée des messages peut toucher un très large public, il est très difficile d’en reprendre le contrôle 

  • Avec le cyber-harcèlement, le harcèlement subi à l’école se prolonge au domicile, sans répit pour l’enfant. Plus aucun espace de sa vie n’est protégé. 

  • Le harceleur peut être anonyme.  
     

Il entraîne des préjudices physiques, psychologiques ou sociaux répétés et se produit souvent dans les écoles et d’autres lieux où se rassemblent les enfants, ainsi que sur Internet. 

 

Contrairement aux discours sur l’augmentation de la violence, le nombre d’homicides perpétrés chaque année en France ne cesse de baisser. Il a diminué de moitié depuis 1995 selon la statistique policière. Il existe deux autres sources statistiques sur le sujet : la statistique judiciaire (les homicides jugés) et la statistique sanitaire (les causes de décès). Elles confirment cette évolution. 

10 % de la jeunesse masculine de moins de trente ans selon mes enquêtes dans les QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville) de la région parisienne. L’immense majorité de la jeunesse s’avère « invisible » : « Les invisibles se distinguent par leur absence ou leur grande distance par rapport à l’investissement de l’espace de proximité. Les réseaux de sociabilité se font en dehors des connaissances locales », a ainsi montré le sociologue Éric Marlière.




Petites parenthèses, il faut en parler que ce soit du cyberharcèlement ou même des violences par n’importe qui. Porter plainte est une solution car des violences dans des écoles supérieures. J’aimerais raconter un exemple, simple et efficace, dans une école supérieure que je ne citerais pas, des soirées étaient mis en place que pour les femmes avec alcools à volonté donnée par le bureau des élèves entre 20H00 et 23H00. A 23H00 , les étudiants pouvaient rentrer et ça finissait en agressions sexuelles et ces femmes ne le savaient pas à faute de l’alcool. Finalement , cette fête a été interdite.

 
 

 
 

Les jeunes « visibles », c’est-à-dire les 10 % qui utilisent l’espace public de leur quartier comme lieu de vie et non uniquement comme un lieu de passage, bien que minoritaires, se présentent comme les représentants légitimes de « la » jeunesse du quartier.

Pour l'année 2016 en région parisienne, les cambriolages se concentrent particulièrement en banlieue Est, parfois à des niveaux record : à Villeneuve-Saint-Georges (25,9 pour 1000 habitants), aux Pavillons-sous-Bois (21,3/1000 habs), à Livry-Gargan (20,7/1000 habs). À Paris, les cambriolages sont particulièrement importants dans le 18e arrondissement, mais aussi dans les 9es, 10e et 2e arrondissements. (Les vols de véhicules concernent avant tout le 8e arrondissement, mais aussi les 9es, 12e et 16e arrondissements.).

À l’échelon national, c’est le département du Rhône qui est le plus affecté par les cambriolages. La violence physique dans Paris concerne avant tout le 18e arrondissement, mais aussi les 1er, 10e, 9e et 20e arrondissements. Les 14e et 15e arrondissements sont relativement épargnés par le phénomène.

Cependant, de janvier à octobre 2016 en Bretagne, on relève une augmentation de 28 % des atteintes à l’intégrité physique par rapport à l’année 2010 (57 % d’augmentation pour les violences sexuelles); les régions réputées "tranquilles" subissent parfois de mauvaises surprises statistiques. Par ailleurs, on note que de plus en plus de femmes sont touchées par les violences. Aussi, depuis 2010, le nombre de victimes de retraits frauduleux à la carte bancaire augmente drastiquement.

 

On peut conclure que les nouveaux types de violences qui découlent des types de violences traditionnels sont le cyber-harcèlement qui est arrivé depuis l’avènement d’Internet.

Cependant, les violences sur les femmes ont été médiatisées depuis peu. Une augmentation des violences dans certaines régions est constatée comme en Bretagne cependant dans la plupart des régions cela a baissé. Une prise de conscience a été faite, la prise de parole a été plus simple pour dénoncer les sujets d’agressions sexuelles dans les facs ou les écoles supérieures.

 

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