On peut le dire, Anaïs Gasparini, s'investie pour faire vivre sa région et ses talents. Et justement, il y a quelques jours maintenant, elle était en plein tournage pour son nouveau court-métrage La Strasbourgeoise. Ce film, n'est ni plus, ni moins, que l'inspiration de la chanson connue également sous le nom de L'Enfant de Strasbourg. Pour rappel, ce chant, a été composé après la défaite de la France durant la guerre franco-prussienne en 1870, où le pays perd l'Alsace-Moselle. Et qui raconte notamment le déchirement d'une famille lors de la guerre.
Anaïs Gasparini, une alsacienne pleine de surprises
A travers ce film, Anaïs Gasparini, veut raconter l'histoire de cette jeune femme de 20 ans, qui même en ayant tout perdu, va continuer à se battre. Mais surtout, la jeune cinéaste souhaite qu'on se remémore une période souvent oubliée dans les livres d'histoires. Et pour cela, elle s'est entourée de partenaires incroyables :"Le musée de la bataille de 1870, nous ont fournis les costumes de civils et militaires français et allemands. Nous avons également fait appel à la ciné-régie, pour quelques accessoires et autres costumes".

Au niveau des décors, Anaïs Gasparini a pris la décision de tourner du côté de Strasbourg et de Reichstett. Notamment pour une question de logistique. Outre son court-métrage historique, la jeune femme a d'autres idées. Il faut dire qu'avec sa boîte de production A.C.U production, elle souhaite plus que jamais, mettre en avant le cinéma alsacien. Ainsi, avant la Strasbourgeoise, elle a déjà tourné un premier court-métrage, qui se nomme Ses Yeux. Et qui est plus contemporain et psychologique. Par la suite, la cinéaste a dans l'idée de parler de l'époque Western.
Bientôt dans la cour des grands ?
Son but ? De faire connaître ses productions. C'est pour cette raison, qu'Anaïs Gasparini, va tenter de remporter des prix dans plusieurs festivals. Ses productions seront également projetées lors d'une ou plusieurs soirées spéciales. Une chose est certaine, la jeune femme ne manque pas de projets et rêve plus que jamais, d'entrer dans la cour des grands. C'est tout ce qu'on peut lui souhaiter.

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