L’édition n’a pas échappé à l’impact des deux derniers confinements subis par beaucoup d’autres secteurs. La vente des livres papier a connu une baisse considérable de 60% durant les deux derniers confinements, d’après une étude de GfK. Les commerces étant fermés, la vente de livres était particulièrement compromise.
Selon le Syndicat de la libraire française, qui regroupe plus du tiers de chiffre d’affaires de la profession, l’activité globale du secteur de l’édition enregistre un recul de 3,3% par rapport à l’année 2019. Si cette baisse d’activité annuelle semble amoindrie par rapport aux 60% de perte de chiffre d’affaires annoncée pendant les deux derniers confinements, c’est grâce à un retour massif des clients à la réouverture des commerces.
Le retour tant attendu des clients en librairie a permis de compenser la quasi-totalité de la perte du chiffre d’affaires enregistrée au printemps et en automne dernier. Suite aux deux périodes de confinement, les librairies ont enregistré une augmentation du nombre de leurs clients de 32% en juin et de 35% en décembre 2020. Le développement des ventes de livre en ligne a également permis d’atténuerla baisse du volume des ventes antérieurement constatée, selon Anne Martelle, présidente du Syndicat de la librairie française (SFL).
Si les confinements ont eu un impact négatif sur l’activité du pays, ils ont aussi eu un effet plutôt positif pour le secteur de l’édition puisque selon une étude de l’Hadopi et de l'IFOP, 42% des Français lisent davantage pendant le confinement. Par ailleurs, le confinement a même encouragé une partie de la population à se lancer dans l’écriture, puisqu'un Français sur dix se serait mis à écrire au cours de cette période.
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