Parfois pour trouver sa voie professionnelle, certains étudiants n’ont d’autre choix que de se soumettre aux circonstances, favorables ou défavorables. Mais, que se passe-t-il pour ceux d’entre eux qui ont la latitude de choisir leur plan de carrière ou leur parcours professionnel?
Selon les experts en développement professionnel, l’étudiant doit avoir à la fois un projet d’étude et un projet professionnel, car si l’un lui permet de réfléchir sur son parcours et de choisir les formations qui lui permettront d’atteindre ses objectifs professionnels, l’autre doit l’amener à “…mettre en adéquation ses souhaits professionnels immédiats et futurs, ses aspirations personnelles, ses capacités et ses axes de progrès, afin de concevoir un parcours de formation cohérent avec le ou les métiers choisis.”
Ainsi, projet d’étude et projet professionnel sont pratiquement indissociables, car l’un conduit nécessairement à l’autre. Appréhendé sous cet angle, l’étudiant a toutes cartes de son destin professionnel en mains. Il peut implicitement opter pour la carrière de son choix en s’appuyant sur ses propres forces et faiblesses, ses intérêts et motivations.
En d’autres mots, il faut aimer ce qu’on fait pour bien et mieux le faire. Conficius disait, à ce propos: “Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie”.
Toutefois, ni le projet d’étude ni le projet professionnel ne sont faciles d’élaboration. Ils sont l’objet de divers arbitrages et de décisions parfois difficiles à accepter. Et pire, ils sont parfois au centre de tensions entre l’individu et sa famille, amis ou entourage. Tel est qui veut devenir musicien ou peintre, par vocation, mais qui doit essuyer le refus net de ses parents sous prétexte que certains métiers paient mal ou ne permettent pas de gagner sa vie dignement.
Alors, entre la recommandation des experts qui voudraient que le parcours de carrière émane d’un choix conscient de l’étudiant et le regard souvent désapprobateur de l’entourage, l’étudiant se trouve comme entre le marteau et l’enclume.
Sans vouloir prendre partie, il faut dire qu’il se pose une autre question encore plus difficile: comment choisir sa carrière?
Dans les meilleures conditions, on dirait à celui qui est en proie à ce dilemme de suivre ses penchants et ses envies pour le choix de sa carrière,.
Mais, dans un environnement économique qui offre peu d’opportunités professionnelles et où le nombre de diplômés arrivant sur le marché du travail ne cesse de croître, il faut faire preuve d’un réalisme cru en orientant sa carrière en fonction des tendances du marché de l’emploi.
Certes, certaines métiers émanent d’appels, mais il faut se demander si, en fin de compte, ils sont à même de contribuer à l’épanouissement financier et social de celui qui les exerce.
Comme on le voit, le choix d’une carrière est loin d’être si simple. Entre ses vocations et la réalité du terrain, l’étudiant est parfois tiraillé entre ses intérêts personnels, sa vocation et le monde extérieur.
Néanmoins, pour éliminer ce choix difficile, on recommande d’avoir un “vrai” métier ou une profession et de pratiquer ses vocations comme passe-temps
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