Aujourd'hui dans le cercle , nous accueillons Manoah créateur de FORTUMEDIA.
Pouvez-vous vous présenter ?
Manoah, 20 ans, entrepreneur, créateur de FORTUMEDIA, j’ai 1M€ de CA avant mes 20 ans juste avec Instagram, sans montrer mon visage et sans mettre 1€ en publicité
Pourquoi avoir choisi le nom Fortumedia ?
Je voulais quelque qui rappelle, sémantiquement, l’argent / la richesse / la fortune (“fortu”) et d’un autre côté le contenu (“media”)
Beaucoup pensent que c’est un nom que j’ai recherché pendant très longtemps, alors que ça m’a pris quelques heures à peine.
Comment élabores-tu tes formations ?
Globalement, c’est simple : tu pars d’un besoin et t’en fais un produit.
Au départ, je partais de compétences que j’avais pour en faire des formations qui répondaient à un besoin déjà existant :
-> J’étais bon en Copywriting, je faisais une formation sur le copywriting (parce que les gens voulaient apprendre à vendre davantage à l’écrit)
-> Je savais comment investir en Bourse et faire fructifier mon capital, j’en faisais un programme sur l’investissement boursier (parce que les gens voulaient faire travailler leur fric)
Etc.
Mais au bout de 2 ans…
J’avais fait le tour des domaines dans lesquels j’avais une vraie expertise.
C'est-à-dire que je ne me voyais pas enseigner des compétences que je ne maîtrisais pas.
Je ne me sentais pas légitime de vendre quelque chose que j’avais appris la veille.
(Je sais que certains formateurs n’ont pas de scrupule à vendre quelque chose qu’ils ont lu dans un bouquin le jour d’avant, mais c’est contraire à mes valeurs)
Du coup, j’ai opté pour une solution assez risquée :
Déléguer la création des formations.
Ce qui s’est avéré être :
- Mieux pour moi, car créer de nouvelles formations chaque mois était chronophage et épuisant
- Mieux pour le client, car chaque formation était créée, conçue, animée par un entrepreneur qui avait une réelle expertise, de l’expérience, des résultats (etc) dans le domaine
- Mieux pour FORTUMEDIA, puisque ça nous a permis de créer plus de produits (et plus rapidement), de lancer plus d’offres et donc d’augmenter considérablement le chiffre d’affaires de la boîte
Donc maintenant, c’est ce que je fais :
J’essaie de transformer FORTUMEDIA en une véritable école en ligne pour (futurs) entrepreneurs avec des “enseignants” spécialisés dans leur domaine, qui vont aider, conseiller et accompagner les élèves de chaque programme.
Pourquoi tu t'es lancé dans le business en ligne ?
Franchement ?
Je détestais juste l’école, les études et l’autorité.
Et l’idée de passer 40 ans de ma vie à tapiner pour un salaire de misère sous les ordres d’un patron égocentrique que je devrais supplier pour avoir 2 semaines de vacances en Février pour partir en vacances en Février dans un scénic d’occasion…
… ça me donnait envie de vomir.
Du coup, j’ai « bidouillé »
J’ai lancé une chaîne YouTube à 15 ans…
… ça me rapportait quelques centaines d’euros par mois…
… puis un serveur Minecraft…
(Pareil, quelques centaines d’euros par mois)
Après, j’ai fait du montage où je me faisais payer 20€ par vidéo…
De fil en aiguille, j’ai fini par tomber sur des vidéos qui parlaient de dropshipping…
Etc, etc.
Et donc, en fait, l’entrepreneuriat a toujours été très “naturel” et “logique” pour moi.
J’ai toujours créé des trucs, lancé des petits projets, essayé de me débrouiller pour gagner un peu d’argent de poche, etc.
Et c’est marrant de se dire qu’on peut commencer à vendre des grades VIP sur un petit serveur Minecraft et finir par faire des mois à 70,000€ de bénéfices aha.
Quels sont tes motivations pour aider les débutants ?
Je ne crois pas aux “motivations universelles”
Je pense que, effectivement, on est tous motivés par les fameux besoins de la pyramide de Maslow…
… Mais, ce qui va vraiment te motiver (voire te déterminer) à réussir, c’est plus des motivations très “intimes” qui sont propres à chacun.
Par exemple, moi, ma mère a une maladie qui s’appelle la Sclérose en plaques.
Et c’est un truc qu’on soigne encore très mal en France, tu vois.
Et donc, personnellement, une de mes plus grandes motivations c’est de faire assez de thunes pour que (le jour où un traitement privé verra le jour) j’ai assez d’argent pour pouvoir offrir ce traitement à ma mère, même s’il coûte des centaines de milliers d’euros.
Chacun puise sa force, sa motivation, dans ce qui l’affecte le plus.
(La peur de manquer, le besoin de liberté, le statut social, pouvoir aider ses proches, etc)
Qu'est-ce qui te fait vibrer dans ton quotidien de formateur ?
Si j’écoute mon côté capitaliste, je te réponds :
« Ce que ça rapporte »
Si j’écoute mon (petit) côté humain, je te réponds :
« Les résultats de mes élèves »
Parce que, même si je peux avoir l’air d’un connard fini parfois…
Outre l’aspect « Plus mes clients ont de résultats plus j’ai de preuve sociale » …
… Je suis très fier et je me sens (forcément) très “accompli” quand je vois des mecs de 18, 20, 25 ans qui changent de vie grâce à nos formations.
Que ce soit nos élèves qui font des sommes à 4 ou 5 chiffres ou que ce soit nos élèves (ceux qui débutent) qui font leurs premiers euros, c’est ultra-gratifiant.
Comment avance le fait d'être ambassadeur MYM ?
Aujourd’hui, c’est quelque chose que je fais beaucoup plus en privé.
Je ne recrute plus que des influenceuses que je rencontre lors de soirées, d'événements, etc.
À l’heure actuelle, je dois faire entre 4,000€ et 5,000€ de revenus passifs par mois juste avec l’affiliation MYM (alors que ça me prend maximum 30 minutes par mois)
Comment as tu eu l'idée de te lancer sur Instagram ?
En 2019, je suivais un allemand qui s’appelait Nikklas Pedde.
Un mec qui prônait qu’Instagram était la meilleure plateforme pour se lancer, créer une audience, la monétiser, etc.
J’ai acheté sa formation et je me suis lancé.
J’ai commencé à partager / à documenter mon quotidien d’entrepreneur…
(Quand je faisais du dropshipping, de la vente de sites web, etc)
… Et, à force de poster, poster, poster…
On en est là.
J’ai investi en moi, j’ai appliqué, les résultats étaient la suite logique.
Des conseils pour AMAZON KDP ?
Jules vous en parlera mieux que moi.
(C’est l’entrepreneur avec lequel on a créé LE SYSTÈME KDP)
C’est son domaine, son expertise.
En revanche, le conseil que je peux donner, c’est :
Travaillez votre copywriting, b*rdel.
Les gens achèteront pour le titre, alors bossez-le, étudiez les titres qu’ont les best-sellers.
Si votre contenu est génial mais que le titre est à chier, vous ferez 0 ventes.
Quels sont les formateurs que tu conseilles hors tes formations ?
Humainement, je les connais (presque) tous.
On se parle sur WhatsApp, on s’écrit, etc.
En revanche, pour ce qui est de la qualité des formations…
Étant donné que je ne suis plus aucun formateur francophone depuis 1 an et demi…
… Je ne me prononce pas sur la qualité / pertinence de leurs programmes, ça serait hypocrite et pas très objectif.
Pour toi , c'est quoi une bonne formation en ligne ?
Une formation qui apporte des résultats à celui qui l’applique sérieusement.
Point.
Le reste, que ce soit la durée, le format, les “supports pédagogiques” …
… On s’en fout.
La question, c’est « est-ce que les clients en ont pour leur argent et rentabilisent leur investissement ou pas ? »
C’est tout.
D’ailleurs, puisque c’est un sujet qui revient souvent dans l’entrepreneuriat : comment vois-tu les paradis fiscaux ? Penses-tu que c'est une bonne chose ?
Les paradis fiscaux ne sont pas une bonne ou une mauvaise chose, ils existent en réponse à la fiscalité excessive des pays européens et de la France en particulier.
S’il existe des « paradis fiscaux » c’est parce qu’il y a des enfers fiscaux.
Quand tu fais 100,000€ de CA et que tu paies 18,000€ de TVA, des frais liés à ton business (produits, publicité, etc), 25% d’IS, des cotisations sociales sur ton salaire, de la flat-tax sur tes dividendes…
… et que, en gros, au final 70% de ta thune va à l’état, c’est normal que ça en énerve certains au point de vouloir s'exiler fiscalement.
Surtout quand on sait où va le pognon, c’est-à-dire à la CAF, au RSA : la fameuse « solidarité » de la France Soviétique c’est surtout un énorme cirque dans lequel on taxe ceux qui bossent, qui prennent des risques et qui créent de la richesse pour subventionner des gens qui n’en branlent pas une et touche 2,000 balles d’aides par mois.
C’est tout à fait compréhensible que certains ne veulent plus financer ces conneries et se barrent à l’étranger dans des paradis fiscaux.
Et quand je dis ça, beaucoup me demandent :
« Mais pourquoi tu restes en France alors ? »
Et si tes lecteurs veulent avoir la réponse, je les invite à écouter le podcast « Pourquoi je reste en France malgré les impôts » qu’ils peuvent retrouver sur Spotify, Apple Podcasts, etc.
Quels seraient les 3 mots qui définissent tes valeurs ?
La liberté, l’accomplissement et l’abondance.
Quels seraient tes conseils pour un entrepreneur qui veut se lancer ?
N’aie pas honte de tes ambitions.
Que ce soit par rapport aux autres ou par rapport à toi.
C’est capital d’assumer ce qu’on veut pour pouvoir être en cohérence avec soi-même
N’aie pas honte de vouloir gagner de l’argent, n’aie pas honte de vouloir t’élever et de vouloir t’améliorer, n’aie pas honte de vouloir avoir une meilleur vie que les autres et ne culpabilise jamais par rapport à ça : tout le monde a internet aujourd’hui, tout le monde a un téléphone et accès à un ordinateur, tout le monde a les mêmes opportunités que toi. Mais 99% des gens ne sont pas prêts à faire les sacrifices nécessaires pour y arriver. Si, toi, tu as l’audace, le courage et la détermination de saisir ces opportunités quoiqu’il en coûte et la persévérance de toujours avancer sans jamais abandonner, alors tu n’as pas à t’excuser de prétendre à mieux que la moyenne.
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