Le Parlement (Sénat et Assemblée nationale) doit définitivement adopter le projet de loi aujourd’hui, jugé insuffisant et “manquant d’ambition” par de nombreux détracteurs. En effet, certaines actions comme l’interdiction des logements “passoires thermiques”, seront effectives qu’en 2025 voire 2028. Le projet est né des 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat, dont très peu de propositions ont été retenues. Par exemple, la limitation de la pollution lumineuse des publicités, ou encore l’inscription du terme “écocide” dans le code pénal, ont été écartées.
L’interdiction des publicités pour les voitures les plus polluantes sera effective en 2028, et le déploiement des zones sans émissions de certaines agglomérations, repoussé à 2025. Pour le gouvernement, cette loi est un “tournant écologique”, relevant du “bon sens”, selon la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Pour ce ministère, cette loi permettra d’atteindre “l’objectif de réduction de 40% des émissions de gaz à effets de serre” d’ici 2030. Une manifestation des citoyens qui trouvent le projet peu engageant est prévue cette après-midi devant l’Assemblée nationale.
Maud Baheng Daizey
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