Le 24 mars prochain, c'est une journée mondiale assez méconnue qui se tiendra. Celle-ci concerne la pêche et la surpêche Pour l'occasion, le collectif antispéciste L214 sera présent dans diverses villes de France, dont Clermont-Ferrand, afin d'organiser des actions de sensibilisation dans le but d'informer les passants. L'association est réputée pour ses vidéos, ses articles et ses manifestations de rue ayant pour objectif de montrer à la population les dégâts de l'exploitation animale.
Dans cette lutte, les poissons ne sont pas en reste. Et pour cause, ces derniers représentent 94 % des animaux tués pour la consommation, avec donc 6 % d'espèces terrestres (poules, cochons, veaux, etc). En 2018, ce fut pas moins de 1 380 000 de poissons qui ont été pêchés dans le monde pour la consommation humaine. En France, plus de 200 000 en sont récoltés chaque jour pour finir dans les assiettes.
La surpêche a son lot de conséquences. La première d'entre elles est la disparition de bon nombre d'espèces marines, ce qui conduit à des problèmes liés à la biodiversité, aux écosystèmes et aux chaînes alimentaires. L'association WWF a révélé que 50 % des espèces marines auraient tout simplement cessé d'exister en l'espace de 40 ans à cause de l'activité humaine. Il est également question d'une aggravation de la pollution de l'eau et du réchauffement climatique.
L'être humain est naturellement omnivore. Celui-ci n'a donc besoin ni de viande, ni de poisson, ni même d'aucun autre produit animal pour vivre. Les militants de L214 font, pour certains, le choix d'adopter un régime alimentaire exclusivement végétalien. À l'occasion de la journée pour la fin de la pêche, ces activistes optent pour des sensibilisations avec pancartes. L'an dernier, à Montpellier, la fontaine de la Place de la Comédie a même été spécialement redécorée avec des filets de pêches sur lesquels étaient dispersés des photos montrant les conséquences directes de la pêche et de la surpêche sur les océans, ainsi que sur le bien-être des espèces marines.
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