La mobilisation avait débuté le 29 janvier dernier. Camionneurs, familles et personnes soutenant la cause se sont rendus à Ottawa. Ce week-end fut le troisième depuis le commencement. Malgré les menaces et contraventions des autorités, ils sont toujours en place.
Des autorités de plus en plus menaçantes
Les premières mesures consistaient à interdire l'approvisionnement en essence ou en nourriture des truckers. L'interdiction de klaxonner et d'avoir recours aux feux d'artifices avaient suivi. Le 6 février 2022, le Maire d'Ottawa déclarait l'état d'urgence. Enfin, la cagnotte participative qui leur aurait permis de maintenir le mouvement sans encombre, fut stoppée par le gouvernement. La mobilisation ne diminuant pas, il fut annoncé que des contraventions pouvant s'élever à cent mille dollars canadiens pour entrave à la circulation ou blocage des ponts seraient appliquées. Certains reporters de terrain évoquent même la menace de retrait du permis de conduire ainsi que la saisine des comptes bancaires des participants.
Toutefois, n'en déplaise aux autorités, les manifestants sont toujours sur le terrain trouvant des parades à chaque obstacle. Ces amendes ne leur font pas peur car, pour eux, elles sont anticonstitutionnelles. Entre-temps, des tentes se sont dressées malgré la volonté policière de les interdire. Les autorités sont clairement dépassées et en sous-effectif. De l'aide fédérale a été demandée.
Des familles au coeur de la mobilisation
Des familles font la route pour les rejoindre le week-end car l'une des pierres angulaires de cette révolte concerne les enfants. Ces Canadiens s'opposent également à la vaccination des enfants et au passe vaccinal pour les enfants. Certains ne peuvent plus aller à l'école.
Des habitants mécontents qui se sentent pris en otage
L'autre face de cette histoire est celle des habitants de la capitale, qui depuis trois semaines vivent au rythme des klaxons incessants et des rues bloquées. La vie quotidienne est perturbée à tel point que certains lancent des actions en justice incriminant également le gouvernement, qui, selon eux, n'a pas rempli son devoir.
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