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L’armée reprend le pouvoir au Burkina Faso.


      Des soldats rebelles du Burkina Faso ont arrêté lundi le Président Roch Marc Christian Kaboré et l'ont détenu dans une caserne de l'armée au lendemain du début de la rébellion, ont indiqué à l'AFP des sources sécuritaires.

 
L'armée du Burkina Faso a annoncé lundi à la télévision publique qu'elle avait pris le pouvoir dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, notant qu'elle avait dissous le gouvernement et le Parlement et fermé les frontières du pays, ainsi que la suspension de la Constitution. 

  • "Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a décidé d'assumer ses responsabilités", a déclaré un militaire lundi lors d'une allocution à la télévision.

Dans un communiqué signé du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui assure désormais le pouvoir, les militaires putschistes ont déclaré que le pays "reviendrait à l'ordre constitutionnel" dans un "délai raisonnable".

Deux sources sécuritaires ont affirmé que « le président Kaboré, le président du parlement et les ministres sont effectivement aux mains des militaires » à la caserne Sangoulé Lamizana à Ouagadougou.

Comment a réagi la communauté internationale ?

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé lundi les militaires qui ont pris le pouvoir au Burkina Faso à déposer les armes et à assurer la protection du Président.

  • « Le Secrétaire général condamne fermement toute tentative de renverser un gouvernement par la force des armes. Il appelle les putschistes à déposer les armes et à assurer la protection de l'intégrité physique du Président et des institutions du Burkina Faso », a déclaré M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l'ONU.
  •  « Le Secrétaire général appelle tous les acteurs à faire preuve de retenue et à opter pour le dialogue », a ajouté M. Stéphane Dujarric.

 Les Etats-Unis et l'Union européenne ont appelé lundi l'armée du Burkina Faso à la "libération immédiate" du président Roch Marc Kaboré et à "respecter la Constitution" et "les dirigeants civils" du pays.

L’Union africaine et la Cédéao font part de leur inquiétude face à cette "tentative de coup d’Etat".

Le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou, a invité, dimanche, les militaires burkinabés à «demeurer dans une posture républicaine » et à «privilégier le dialogue avec les autorités » dans un communiqué.

 

Adel lux, conseiller en géopolitique.

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