
Vendredi 8 juillet, une juge d’instruction parisienne a ordonné un non-lieu en faveur de Gérald Darmanin, accusé de viol depuis 2017. Cette ultime décision vient de refermer ce dossier dans lequel la plaignante accusait le ministre de l’Intérieur de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance pour des faits qui se seraient produits à Paris en 2009.
« Pour la quatrième fois en cinq ans, la justice affirme qu’aucun acte répréhensible ne peut être reproché à Monsieur Gérald Darmanin, ont-ils souligné. Deux décisions de classement sans suite puis deux ordonnances de non-lieu sont intervenues sous l’autorité de quatre magistrates différentes (…). Notre client s’est toujours astreint à ne pas commenter les décisions de justice et ne fera donc pas davantage de commentaires. »
La plaignante confiait devant les enquêteurs, qu'elle n’avait aucune envie de passer à l'acte et aurait « paniqué », en se sentant contrainte de « passer à la casserole », n’ayant « pas le choix ».
Des faits analysés comme un viol qu'en 2017
C'est en 2009 au siège de l’UMP que tout commence. La jeune femme s’était adressée à Gérald Darmanin, à l'époque chargé de mission au service des affaires juridiques du parti, afin d'obtenir un soutien pour revoir une condamnation datant de 2004 pour chantage et appels menaçants à l’égard d’un ex-compagnon.
Selon Sophie Patterson-Spatz, le ministre aurait retarder sa demande en échange d’un rapport sexuel, via une lettre qu’il s’engageait à rédiger auprès de la Chancellerie.
Après une longue réflexion, Sophie Patterson-Spatz a analyser cette situation afin de la décrire comme un viol et a finalement déposé plainte en juin 2017. Quant à Gerald Darmanin, il a également déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.
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