Simone Veil questionnait l'Assemblée Nationale, presque exclusivement composée d'hommes, le 26 novembre 1974 sur l'avortement : "Parmis ceux qui combattent aujourd'hui une éventuelle modification de la loi, combien sont-ils ceux qui se sont préoccupés d'aider ces femmes ?". Personne ne répondit.
Aujourd'hui, cette question est toujours d'actualité. En effet, depuis quelques jours le monde américain semble s'agiter sur la question de l'IVG. La Cour Supreme des Etats-Unis vient officiellement d'annuler l'arrêt Roe v. Wade qui garantissait le droit à l'avortement dans tout les états d'Amérique.
Joe Biden, actuel président des Etats-Unis et Barack Obama se disent "indignés" et accusent la Cour Supreme d'avoir "attaqué les libertés fondamentales de millions d'américaines". Tandis que Mike Pence se réjouit de cette annulation de l'arrêt Roe v. Wade. Aujourd'hui, l'Amérique est divisé en deux ; d'un coté les pro- avortement et de l'autre les anti- avortement.
Le Pape François va-t-il devenir la prochaine personnalité détestée des femmes ? Certainement. Il vient d'annoncer le soutien du Vatican à la décision d'annuler l'arrêt Roe v. Wade. Certains Etats, pas moins de treize dont l'Arkansas, Mississipi, Missouri, Dakota, Texas ; ont dores et déjà interdit l'avortement et le condamnent à des peines de prisons allant jusqu'à 15 ans.
Néanmoins, plusieurs grandes entreprises comme Netflix, Disneyland et McDonald's ont annoncé payer aux frais de leur société les déplacements et interventions médicales pour leurs employées souhaitant avorter dans un Etat où ce dernier est encore autorisé dont New York, Vermont ou encore Delware.
Le droit des femmes recule en nette baisse aux Etats-Unis, tandis que le droit de porter une arme à feu dans les lieux publics vient d'être autorisé par la Cour Supreme. En France, Emmanuel Macron souhaite introduire le droit à l'IVG dans la constitution.
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