CP : Comment est-ce que les jeunes s’engagent à l’UEC ?
JP : Pour commencer, il n’y pas de profil type ! Ce sont des jeunes qui ont envie de changer leur quotidien par la politique. Certains adhèrent en passant simplement notre porte, celle du siège du Parti Communiste Français. D’autres le font directement en ligne sur notre site. En réalité, les adhésions se font surtout grâce au militantisme quotidien sur le terrain, dans les lycées ou les Citées U par exemple. On est là pour parler aux jeunes de leurs problématiques. Ils nous rejoignent d’eux-mêmes ou alors on propose l’adhésion au fur et à mesure de la conversation. On reste en contact pour ceux qui ne sont pas prêts en les invitant à des réunions et assemblées. Il n’y a pas de secret, c’est militer qui permet de faire adhérer les jeunes !
CP : Quelles sont vos actions ?
JP : En plus du militantisme quotidien comme notre présence sur les réseaux sociaux et la distribution de tracts régulière par exemple, on a d’autres actions ponctuelles comme des conférences, des actions coups de points… Cette année, on se lance sur les assises de la jeunesse. Ce sont des temps d’échange par et pour les jeunes sur des thématiques précises comme la précarité ou bien les transports. On souhaite inviter les jeunes à discuter de ces problématiques tout en faisant de la politique. La Jeunesse Communiste (JC) va régulièrement rencontrer les étudiants directement sur leur lieu d’étude également. Récemment, nous étions beaucoup au pied des universités pour alerter au sujet de ce deuxième parcoursup qui était en projet par le gouvernement. L’objectif c’est surtout de montrer comment la politique, par le biais de Fabien Roussel, peut changer le quotidien des jeunes.
CP : Plus de jeunes iront aux urnes cette année ?
JP : Je l’espère ! La JC porte les propositions de Fabien Roussel afin de redonner espoir en la politique à un bon nombre de jeunes qui s’en sont éloignés… Il a fait de la jeunesse sa priorité en travaillant avec les organisations étudiantes et de jeunesse. Il a d’ailleurs participé à une réunion ici même avec les représentants de nos organisations. Je trouve qu’il sort des débats stériles qui perdurent en politique tout en replaçant la boussole à gauche, alors qu’on s’en éloignait depuis plusieurs années. Notre but est de remettre au cœur du débat politique les enjeux de la jeunesse. C’est une action sur le long terme.
Cécile Pereira.
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