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Les Républicains : Renaud Muselier quitte le parti

“Je vais quitter Les Républicains”. Invité sur LCI ce matin, Renaud Muselier a annoncé qu’il va quitter le parti auquel il a appartenu pendant 35 ans à quelques jours de l’investiture LR. Une décision radicale qui intervient au lendemain de la polémique déclenchée par l’annonce de son soutien à Xavier Bertrand et son clash avec Éric Ciotti. “C’est un moment important, mais je ne m’y retrouve pas, car toute ma vie je me suis battu contre le Front national et aujourd’hui la question est simple : quelle est notre porosité avec l’extrême droite ? La réponse n’est pas claire du tout”, a affirmé Renaud Muselier, qui a accusé Éric Ciotti de “véhiculer les idées de Zemmour à l’intérieur de LR”.

Hier, Renaud Muselier, président de la région PACA, avait apporté son soutien à Xavier Bertrand dans la course à l’investiture LR. Mais Xavier Bertrand a rapidement décliné ce soutien en raison d’attaques “inacceptables” envers Éric Ciotti, que Renaud Muselier avait qualifié de “faux-nez de l’extrême droite”. À une semaine du congrès LR où les adhérents choisiront leur candidat à la présidentielle, Michel Barnier et Valérie Pécresse avaient ensuite apporté leur soutien à Éric Ciotti.

“Ciotti a sommé Bertrand de réagir, Barnier de réagir, ce n’est pas la liberté d’expression”, a assuré Renaud Muselier qui regrette que le mot d’ordre soit “ne touchez pas à Ciotti”. Le positionnement face à Emmanuel Macron avait déjà été au cœur d’un psychodrame lors des régionales en Paca, qui avait entraîné la démission de LR des maires de Nice, Christian Estrosi, et de Toulon, Hubert Falco. Selon Renaud Muselier, “une omerta se pose dans ma famille où des questions sont à ne pas poser. L’une d’elles est : si on n’est pas au deuxième tour, qu’est-ce qu’on fait ? Macron contre l’extrême droite, je n’ai pas l’ombre d’un doute”, a-t-il ajouté.

“C’est une dérive politique dans la mesure où il y a plus de chef, de cap et les errements deviennent irréconciliables”, a regretté Renaud Muselier. Il se dit tout de même “très malheureux” de quitter sa famille politique qu’il estime “en très grand danger”. Il n’a pas dit qu’il rejoindrait Emmanuel Macron ou le mouvement Horizons d’Édouard Philippe, assurant être “dans une logique de rupture, pas d’atterrissage”.

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