Après avoir annoncé un confinement des non-vaccinés la semaine dernière, l’Autriche a finalement décidé de mettre en place un confinement général à partir du lundi 22 novembre et pendant 20 jours. En plus de cela, à partir du 1er février, la vaccination deviendra obligatoire dans le pays. Il s’agit du premier pays de l’Union européenne à prendre de telles mesures face à la résurgence des cas de Covid. Ces mesures ont été prises face à une relance virulente de l’épidémie et parce que l’Autriche possède un des taux de vaccination les moins élevés d’Europe. “Il faut regarder la réalité en face”, a déclaré le chancelier conservateur Alexander Schallenberg lors d’une conférence de presse dans le Tyrol, après des discussions avec l’ensemble des gouverneurs de région. “Malgré des mois de persuasion, nous n’avons pas réussi à convaincre suffisamment de gens de se faire vacciner”, a-t-il souligné. “Augmenter durablement le taux de vaccination est le seul moyen de sortir de ce cercle vicieux”, a estimé Alexander Schallenberg, jugeant qu’il s’agit du “ticket de sortie” de la pandémie.
En France, la situation se dégrade également. Dans un entretien accordé à La Voix du Nord, le président Emmanuel Macron a affirmé qu’un confinement des personnes non-vaccinées n’est “pas nécessaire en France”. “Les pays qui confinent les non-vaccinés sont ceux qui n’ont pas mis en place le pass. Cette mesure n’est donc pas nécessaire en France", explique le chef de l’État. “Par contre, je pense qu’on doit tous se faire les ambassadeurs de la vaccination. Je le vois, la parole publique a ses limites. Aidez-moi à convaincre ceux qui sont réticents, qui se sont enfermés dans une défiance solitaire”, ajoute-t-il. Invité des Grandes Gueules sur RMC hier, le ministre de l'Économie Bruno le Maire a balayé l’idée d’un confinement général en France. La France a recensé 20 366 cas positifs en 24 heures hier, mais le gouvernement espère contenir cette cinquième vague à l’aide des outils déjà mis en place.
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