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DES RUINES ET DES FONDATIONS

On ne fonde en soi l'être dont on se réclame que part des actes. 

 

Antoine de SAINT EXUPERY

Qui ne s'est pas construit en se regardant fièrement avec la certitude d'avoir toujours l'attitude qu'il faut à l'instant qu'il faut, beaucoup de femmes, entre autres se réfugient dans ce schéma rassurant pour se définir en tant que gagnante et non victime. 

Quelques part, victime femme ou homme, de violence sexiste et sexuelle, l'atteinte à votre dignité sera forcément un impact négatif sur votre vie future, ainsi avoir le courage de refuser le statut de victime est un courage certain, cependant il ne faut pas que cette lutte acharnée pour le triomphe sur le trauma, ne vous apporte dans votre fondation les failles nécessaires pour une chute plus violente encore !

Qui ne s'est pas construit en se regardant fièrement avec la certitude d'avoir toujours l'attitude qu'il faut à l'instant qu'il faut, beaucoup de femmes, entre autres se réfugient dans ce schéma rassurant pour se définir en tant que gagnante et non victime. 

Quelques part, victime femme ou homme, de violence sexiste et sexuelle, l'atteinte à votre dignité sera forcément un impact négatif sur votre vie future, ainsi avoir le courage de refuser le statut de victime est un courage certain, cependant il ne faut pas que cette lutte acharnée pour le triomphe sur le trauma, ne vous apporte dans votre fondation les failles nécessaires pour une chute plus violente encore !

 

Quand la biologie négocie avec votre cerveau !

 

Cette étape inévitable, pourra suivre une violente confrontation à la haine, sous sa manifestation verbale ou physique.

En effet nous pouvons nous imaginer répondre stoïquement à un gougeât et se rendre compte, que la nuit venue, après plusieurs verres et lorsque nous sommes surpris, nos réactions ne semblent pas correspondre à notre volonté propre et nos traits de caractères.

LE pourquoi du comment s’explique avec deux faisceaux principaux

1       L’instinct de survie

2       La biologie corporelle dans ses réactions défensives de bases

1         L’instinct de survie va vous donner une énergie que vous n’avez pas la sensation de reconnaitre chez vous et vous donner la faculté de vous sortir de situation extrême avec laquelle vous n’auriez peut-être jamais cru survivre !

 

Cet instinct vous permet de maîtriser ou canaliser votre peur, de pouvoir converser avec un agresseur et de parfois négocier votre vie.

Cet instinct n’est ni magique, ni anodin, c’est la somme de plusieurs facteurs et humains (Expériences diverses, parcours riche et variés) et de nature biologique, l’action de l’adrénaline qui vous maintient dans un état de force et de veille nerveuse.

 

2         La biologie corporelle, qui elle aura une certaine tendance à décider pour sauver l’équilibre psychiatrique et mental de donner à votre cerveau les informations qui vont, soit le rassurer, soit le calmer, un moyen de vous permettre de supporter des situations non acceptables par le cerveau.

Ce mode défensif-passif, est une clé de réponse de l’organisme pour éviter de mourir, c’est une bouée de sauvetage, mais qui hélas vous mettra parfois en danger.

En effet certaines émotions très puissantes ont le pouvoir de vous conduire à la mort, crise cardiaque ect, le seule moyen, la seule réponse optimum de votre corps c’est d’y répondre avec différents angles d’acquisition de l’information

La puissance de la destruction pour arme de survit

Un choc émotionnel est un événement marquant dans votre existence, comment votre conscience pourra t’elle envisager de l’intégrer dans votre plan de vie ?

Quel niveau de lucidité ?

Quel niveau d’empathie ?

Et comment s’armer pour ne pas sombrer, puisque la réponse de notre cerveau c’est de ne pas accepter ce qui a le pouvoir de nous détruire.

 

Chaque individu est la somme de toutes les expériences vécues et traversées, autant de dimensions multifactorielles impactant l’individu sur le long terme.

Chacun ayant son propre logiciel de lecture des émotions et son empreinte émotionnelle qui lui est exclusif, il faut une vraie introspection sur les fondations du soi, actif et passé !

L’engagement humain pour comprendre ces mécanismes est cependant essentiel, il est souvent pour les personnes engagées, l’héritage d’un certain parcours.

Ces lignes vont vous expliquer, que votre corps et votre cerveau passe sa vie à essayer de vous défendre, mais avec des réponses parfois complétements inadéquats ou totalement à minima frustrant ou au pire extrêmement dangereux.

Soyez indulgentes et indulgents, vous vous adaptés chaque jour a des situations qui parfois ne sont ni naturelle, ni logique !

 

Les 3 moteurs du rejet

Lorsque notre corps traverse une situation intense et brutale, psychologiquement et/ou physiquement, notre cerveau enclenche ce que nous appellerons l’alarme intérieure de votre conscience.

Le cerveau pour rester relativement apte à continuer de prendre des décisions, dans l’urgence

1       LE REJET  par  la NEGATION TOTAL

 (L’EFFACEMENT) des souvenirs traumatiques

Cette étape implique que votre conscience ai subie un traumatisme si important que votre  cerveau, ne le conçoit pas comme une réalité  (et l’on entend encore trop souvent certain se faire juge d’une simple réaction de survit de l’individu pour être sauvé des affres des traumas par son cerveau !  )

Un trauma puissant peut devenir un traumatisme assassin, le fait de ranger ses souvenirs dans un zone cloisonnée du cerveau sauve des vies, jusqu’au jour où tout remonte à la surface et implose de l’intérieur, les dégâts sont alors totalement imprévisibles et ne dépendront que de deux choses, l’évolution psychologiques en positif de la personne et l’entourage bénéfique ? sans ces deux piliers la mort peut devenir une réponse possible.

En effet durant de longues années la victime a vécu dans une forme d’ignorance lui permettant de s’épanouir dans un quotidien plus acceptable et vivable, l’explosion de cette blessure pourra être fatale si mal accompagné.

 

2       LE REJET  par la rupture de conscience (ETAT DE SIDERATION) +  FUITE

Notre cerveau a une capacité exceptionnelle a mettre sur pause des événements, mais aussi et cela est clairement plus dangereux…nos réactions !

Dans l’absence d’une réaction de notre corps à un geste ou des propos mal intentionnés il reste une option face à laquelle toutes les victimes n’ont pas forcément la chance de s’accrocher :   LA FUITE

C’est un moyen après une étape d’un état de sidération de reprendre ses marques et de rompre avec l’élan négatif.

Cependant cette étape est rarement majeur, parce que certaine victime n’ont pas à leurs disposition le choix de la fuite !

 

 

3       LE REJET par LA NEGATION  suite à un  ETAT DE SIDERATION

Certain agresseur ou agresseuse, auront la faculté d’utiliser différents leviers de la conscience humaine.

1          Vous faire culpabiliser !                              l’inversion des responsabilités 1

2           (Selon les différents profils la nature humaine est ainsi faites que les victimes, culpabilisent toujours, il y a la honte, le dégoût de soi même (malgré que le geste initial soit celui d’un autre qui lui est parfaitement conscient de ses actes.)

Mais il est plus facile pour la victime de se penser responsable de la situation désagréable dans laquelle elle se trouve, paradoxalement que d’attribuer cela a une tierce personne.

Déjà parce que dans le cadre d’une agression c’est son espace vital qui est touché et abimé, l’espace vital, ce n’est pas juste votre peau, juste votre main, par exemple, c’est aussi le fait qu’un individu vous approche de trop près, votre espace vital est une zone qui ne doit pas être brutalisé, jamais !

Les victimes ont une propension à se responsabiliser pour énormément de chose, ce qui fait d’elles réellement si elles ont été bien soignées, des gens avec de grandes qualités de management et d’une grande efficacité.

Mai attention à ce qu’elles ne prennent pas tout sur leurs épaules !

3          Insinuer ou affirmer que la situation donnée est tout à fait normale est que c’est une suite parfaitement logique, qui s’achève par un choc (Non légitime)

Cette inversion des responsabilités 2         encore une fois, c’est à la victime de répondre qu’elle est en tort, mais pour son cerveau cette notion la soulagera aussi, c’est un refuge certain de se dire que bon après tout, ce n’était pas agréable, mais c’est tout à fait normal et que « ça se passe toujours comme ça ! » alors bon de quoi pouvons-nous nous plaindre ?

 

LE LABYRINTHE DU CERVEAU

Lorsqu’un choc émotionnel est trop important, votre cerveau aura la possibilité de faire une action OFF, cette étape est donc celle pour toutes les victimes de l’état de sidération.

Peu importe votre âge, votre situation, votre caractère, vous pouvez être amené à vivre une situation désagréable face à laquelle votre cerveau ne saura pas comment appréhender la menace !

Le cerveau va donc analyser pour essayer de trouver une réponse adaptable au danger !

Ainsi la REVOLTE pourra apparaître mais comme cité auparavant, la victime va s’auto culpabiliser, dans une étape où elle est dans l’INVERSION  DES CULPABILITES.

Idem sur les étapes de REVOLTE la victime pourra aussi s’en prendre à elle-même sous diverses formes auto-mutilation, tentative de suicide.

LA douleur de ces victimes est si intense que les plaies ouvertes ne sont même pas comparables à leur douleurs mentales et émotionnelles.

En effet dans ce cadre la/les blessures symbolise le fait de rester vivant, elle est une sorte de rappel pour l’individu dans sa conscience de la blessure intérieure immense dont la douleur est-elle totalement incommensurable, et réellement mortelle, les plaies extérieures, c’est le franchissement d’étapes, mais ces étapes peuvent finir par la mort !

Nous ne choisissons pas d’être victime, mais nous faisons le choix de soutenir les autres victimes, de leurs expliquer les étapes de manières à les aider à traverser ces moments compliqués.

L’état de sidération et les conséquences indéniables

L’état de sidération, c’est cette entité en nous qui dirigent nos réactions étant intrinsèquement liés à une menace/Danger directe et lorsque notre conscience n’obtient pas la capacité d’accepter une situation donnée, notre cerveau se met sur pause, afin de supporter un acte ou une situation qu’il le surprend, le choc …

Au travers d’une vraie introspection ce logiciel interne a en vérité le devoir de nous protéger d’un choc émotionnel ou physique pour aurait le pouvoir de nous tuer.

Apprenez à comprendre votre corps, votre cerveau a accepté vos failles et vos souffrances, mais surtout à bien vous entourer et à savoir pouvoir déposer vos larmes et vos sanglots sans honte jamais, que vous soyez victime homme ou femme !

 

C’est une prise de conscience qui nous permet de revenir peu à peu à la vie dite normale, mais nous ne serons JAMAIS, normaux ou normales, cependant en nourrissant nos failles de notre résilience, notre conscience pourra mener le défi le plus puissant de ce siècle

Remettre l’humanité au cœur de la société !

 

Comprendre notre cerveau pour mieux appréhender ses mécanismes de défense, c’est reconstruire une fondation solide.

 

 

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