Les mesures et restrictions sanitaires ont été levées dans tout le pays aujourd’hui. Officiellement, la Corée du Nord n’a pas enregistré de cas COVID depuis le 29 juillet. Son premier cas avait été déclaré le 12 mai 2022.
Une fermeture des frontières dès janvier 2020
“La victoire remportée par notre peuple est un événement historique qui a montré une fois de plus au monde la grandeur de notre État, la ténacité indomptable de notre peuple et les belles coutumes nationales dont nous sommes fiers”, a martelé le dictateur Kim Jong-Un. Aucun vaccin n’est disponible dans les hôpitaux nord-coréens, de quoi susciter l’interrogation. Au total, 4,8 millions de cas auraient été repérés dans le paix depuis mai, avec seulement 74 décès au compteur. Le taux de mortalité du coronavirus en Corée du Nord n’est que de 0,002%, contre 0,12% pour son voisin du Sud.
Pyongyang accuse Séoul de l’avoir contaminé
Des chiffres à relativiser, les informations sur la Corée du Nord pas forcément des plus fiables. Le système de santé du pays est classé 193ème sur 195 pays et la population serait grandement touchée par la famine. Kim Yo Jong, la sœur du dirigeant nord-coréen, a profité de cette “victoire éclatante” pour accuser la Corée du Sud d’avoir provoqué l’épidémie sur leur territoire. Elle a par ailleurs dénoncé les envois sud-coréens d’argent et prospectus par ballons, les qualifiant de “crimes contre l’humanité.” Les Sud-Coréens ont en effet pour habitude de lancer par-dessus la frontière des colis, des prospectus anti-Kim Jong Un, de l’argent ou de la nourriture. Si les colis continuent d’affluer sur le sol nord-coréen, Séoul devra faire face à de “fortes représailles.”
Maud Baheng Daizey
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