Le gouvernement italien a annoncé, jeudi 16 septembre, l’obligation du pass sanitaire sur le lieu de travail à compter du 15 octobre. 23 millions de travailleurs sont concernés par cette mesure aussi bien dans le secteur privé que public. "Nous étendons l'obligation du 'green pass' (nom du passe sanitaire en Italie) au monde entier du travail, public et privé”, a déclaré le ministre de la Santé italien Roberto Speranza, “nous le faisons pour deux raisons essentielles : rendre ces lieux plus sûrs et rendre encore plus forte notre campagne de vaccination” a-t-il justifié. Une décision prise par le Conseil des ministres qui fait de l’Italie le premier pays européen à généraliser l’obligation du pass sanitaire en entreprise.
À partir du 15 octobre, tout salarié devra se rendre à son lieu de travail muni d’un certificat numérique ou papier attestant qu'il a reçu au moins une dose de vaccin, qu'il a été testé négatif ou qu'il a récemment contracté la maladie et n'est pas contagieux. Sans l’un de ces justificatifs, les salariés seront suspendus sans rémunération, mais ne seront pas licenciés. Si un salarié se rend dans son entreprise sans son "green pass”, il pourra écoper d’une amende allant jusqu’à 1500 euros.
Avec cette mesure, le gouvernement italien veut atteindre son objectif de vacciner 80% des plus de douze ans afin d’anticiper une éventuelle vague épidémique cet hiver. À ce jour, 40,6 millions d’Italiens sont vaccinés, soit 75% des plus de douze ans. Cette décision intervient également après des semaines de manifestations contre le pass-sanitaire un peu partout en Italie.
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