Après les premières galaxies de l’Univers, c’est au tour de Jupiter et de ses lunes Europe, Amalthea et Adrastea de passer sous l'œil expert du télescope James Webb, à plus d’1,6 million de kilomètres de la Terre.
James Webb, bijou technologique à 10 milliards de dollars
Si la NASA porte le projet James Webb, il reste le fruit d’une collaboration avec les agences spatiales européennes et canadiennes. Grâce au télescope, Jupiter est désormais visible en fausses couleurs, ce qui permet d’observer les gaz autour de ses pôles et ses formations nuageuses. Les clichés ont permis de révéler que des aurores existaient au niveau des pôles, pour un spectacle enchanté.

La plus grande planète du système solaire sous un nouveau regard
Selon la planétologue Imke de Pater, “nous n'avons jamais vu Jupiter comme ça. Tout cela est assez incroyable. Nous ne nous attendions pas vraiment à une image aussi bonne, pour être honnête. Il est vraiment remarquable que nous puissions voir des détails sur Jupiter en même temps que ses anneaux, ses minuscules satellites et même des galaxies dans une seule image. Bien que nous ayons déjà observé plusieurs des caractéristiques de Jupiter, l'accès à l'infrarouge offert par JWST nous ouvre une nouvelle perspective. La combinaison d'images et de spectres aux longueurs d'onde du proche et du moyen infrarouge nous permettra d'étudier l'interaction entre la dynamique de l'atmosphère, la composition chimique et la structure verticale en température dans et au-dessus de la grande tache rouge et dans les régions aurorales.”
Maud Baheng Daizey


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