Le Japon s’est excusé ce matin pour la mort d’une Sri-lankaise de 33 ans dans une de ses prisons administratives à Nagoya, décédée en mars dernier. Le pays a promis d’améliorer les conditions de vie des prisonniers dans ces centres de rétention, tandis que la ministre de la Justice japonaise a exprimé ses “profonds regrets et sincères condoléances.” Ratnayake Liyanage Wishma Sandamali était emprisonnée pour sa situation irrégulière, et bien que son état de santé se soit rapidement dégradé derrière les barreaux, le personnel ne lui a pas permis d’accéder à de meilleurs soins.
Elle avait été incarcérée à l’été 2020 et se plaignait depuis janvier de différentes douleurs. Elle est la 17ème personne à mourir en détention depuis 2007. Pour la ministre de la Justice Yoko Kamikawa, il manquait à ce centre de rétention “un système pour s'enquérir de la santé des détenus et fournir des services médicaux. (...) Nous procéderons à des réformes en étant déterminés à ce que cela ne se répète pas.” Si quatre responsables ont reçu des blâmes, personne n’a été licencié, provoquant la colère des associations de protection des prisonniers.
Maud Baheng Daizey
Commentaires