Située dans l’océan Indien, Mayotte est très loin de la France métropolitaine. A plus de 8000 km de distance elle est pourtant considérée comme le 101ème département français. Française depuis près de 180 années, Mayotte fait toutefois partie d’un groupement d’îles communément appelé l’archipel des Comores, uni par la religion (l’Islam) et une appartenance ethnique et historique similaire.
D’une superficie totale de 376 km2, l’île principale de Mayotte se nomme Grande-Terre (363 km2) alors que la seconde est Petite-Terre. Dans un lagon étendu sur plus de 1500 km2, le 101ème Département français compte également une trentaine de petits îlots, parsemés dans l’Océan indien. Très proche du continent africain, la plus grande terre des environs est Madagascar.
Depuis le Xème siècle, Mayotte est un territoire de confession musulmane avec la création et la persistance pendant plusieurs siècles d’un sultanat jusqu’à la passation de l’île aux mains des français. Alors que le chef-lieu administratif est situé à Dzaoudzi, l’activité économique se concentre à Mamoudzou, en Grande-Terre. Grande-Terre et Petite-Terre sont les zones les plus urbanisées de Mayotte.
La société Mahoraise (les habitants de Mayotte) a une singularité bien à elle, avec une résidence qui repose sur la matrilocalité et une transmission matrilinéaire. La femme dans son ensemble est généralement influente politiquement (mère, grand-mère, tante…) tant au niveau politique local comme dans la société.

La Mayotte pré-française
Pendant de nombreuses années les conflits ont entouré l’archipel des Comores, conflits aux conséquences généralement favorables au maintien du trafic d’esclaves. Grande source de richesse pour certains, l’économie de l’époque reposait souvent sur cette activité.
A plusieurs reprises, sultans et pirates se sont affrontés tant à Mayotte comme dans les îles des alentours. Au cours des années 1840-, les prémices d’une Mayotte française apparaissent. A cette même période, le sultan de Mayotte se retrouve menacé par le sultan d’Anjouan (île proche de Mayotte appartenant également à l’archipel des Comores). Refusant d’être vassal de ce dernier, le sultan de Mayotte se tourne vers les français en recherche d’aide. Par la suite, la vente de Mayotte aux français se concrétise avec un achat officialisé le 25 avril 1841. L’acte officiel est rédigé tant en français comme en Arabe, et postérieurement, les terres de Mayotte sont officiellement reconnues comme propriété du gouvernement français. En 1843, Louis-Philippe, le souverain de l’époque, ratifie également l’achat qui mène à la possession de la France sur l’île. Progressivement, la marine prend position sur les baies de Mayotte en y initiant l’exploitation et l’exploration.
En comparaison de la plupart des territoires d’Outre-mer appartenant à la république française, Mayotte devient tardivement française, près de deux siècles après la Martinique, la Guadeloupe ou encore la Guyane.
Historicité de Mayotte : Le processus de départementalisation et les dates historiques
Dès 1846, l’esclavage est aboli sur l’île, même si l’abolition est officiellement promulguée le 1er juillet 1847. En conséquence directe, l’administration française rachète les esclaves recensés à leurs propriétaires. Sur le moment, cette pratique résulte d’ailleurs en échec puisque les esclaves décident par contraintes ou décision personnelle de suivre leurs esclavagistes et fuir Mayotte pour d’autres horizons, souvent d’autres îles où l’esclavage est encore autorisé.
Dès lors, la France va établir un protectorat à Mayotte tout comme dès 1887 sur les autres îles appartenant aux Comores. L’Archipel est même placé sous l’autorité du gouverneur de Mayotte et devient à part entière une colonie française. Bien que française, Mayotte semble toutefois frappée par un même constat au cours de son histoire : peu d’intérêt de la part de l’administration française. L’administration coloniale n’a pendant longtemps pas été très intéressée car Mayotte est une île sans ressources naturelles intéressantes à exploiter, pauvre et éloignée à l’époque des grandes routes maritimes.
En 1912, Mayotte est rattachée à la Colonie française de Madagascar qui en gère l’administration.
Après la seconde guerre mondiale, alors que le processus de décolonisation s’accélère dans le monde avec une prolifération de nouveaux Etats (dont nombreux mini-états et micros-états) Mayotte au contraire échappe à ce phénomène et demeure une des exceptions géopolitiques internationales. L’archipel des Comores est référencé dès 1946 comme un territoire d’Outre-mer avec Dzaoudzi comme chef-lieu. Vers la fin des années 1950- les grands comoriens commencent à imposer divers types de brimades et humiliations aux mahorais avec comme humiliation ultime le transfert du chef-lieu à Moroni.
Postérieurement, l’archipel des Comores perd son statut de territoire d’Outre-mer français en accédant en 1972 à son indépendance. Cette période constitue également un moment important de l’histoire politique de Mayotte. Appartenant aux Comores, Mayotte se doit, par logique de suivre le mouvement d’indépendance. Mais contre toute attente, alors que les autres îles votent quasiment à 100 % en faveur de leur indépendance, le non l’emporte à Mayotte en 1974. Dès lors débute une opposition sur la situation des mahorais qui confronte la France aux restes des Comores et aux instances internationales qui préconisent que Mayotte doit appartenir aux Comores et non à la France, en prenant comme résultat le référendum pour l’ensemble des îles. A l’inverse, Mayotte déclare cette décision illégale et demeure française même si la France en résulte condamnée internationalement. Bien que pressionnée, la France soutient la posture de Mayotte et n’accepte que l’indépendance des Comores tout en laissant Mayotte décider toute seule de son sort. Résultat : un non majoritaire à l’indépendance.
Alors que la France renforce progressivement sa mainmise sur Mayotte, l’ONU dénonce cette violation des frontières avec la résolution 3385 du 12 novembre 1975 « la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composées des îles d’Anjouan, de la Grande-Comores, de Mayotte et de Mohéli ». La France décidant de préserver la même posture se mit dès lors hors de la loi internationale.
L’assimilation progressive à la France se confirme le 24 décembre 1976 avec une loi promulguée qui offre officiellement à Mayotte un statut provisoire de Collectivité Territoriale de la République.
Pendant de nombreuses décennies, une opposition a donc lieu entre les pouvoirs qui se succèdent à la tête des Comores qui plaident pour la position onusienne alors que Mayotte souhaite à tout prix accélérer son processus d’institutionnalisation au sein de la république. Postérieurement, comme pour démontrer que Mayotte est française, les visites de présidents, de ministres ou d’hommes politiques se font plus récurrentes.
En 1986, le statut de Mayotte évolue à nouveau, cette dernière est intégrée dans la loi relative au développement des DOM. La France a donc à tout moment de l’histoire privilégié la volonté des mahorais de demeurer français au grand dam des Comores et des instances internationales avec l’ambition de transmettre des responsabilités aux mahorais.
Progressivement, le droit républicain français est introduit sur l’île avec l’application de certaines logiques françaises et Mayotte prend la forme d’une collectivité départementale en 2011 à travers un vote du parlement. Dès lors, le président du conseil général devient le nouvel homme fort de l’île avec l’autorité du préfet qui lui est transmise. Le processus de départementalisation prend une nouvelle ampleur avec l’introduction du conseil général de Mayotte comme membre de l’Assemblée des départements de France (ADF).
Le 28 mars 2003, Mayotte est inscrite dans la Constitution de la République française à travers une loi constitutionnelle. Postérieurement, les mahorais sont appelés aux urnes en 2009 dans le cadre d’une consultation pour une éventuelle départementalisation. Le résultat est sans appel : 95.2% des scrutins exprimés sont en faveur d’une départementalisation. Un vote acclamé par le président Nicolas Sarkozy qui se montre particulièrement enthousiaste suite à l’issue du vote « C’est un moment historique pour Mayotte et pour les Mahorais. C’est un rêve porté par plusieurs générations qui se réalise ». Le processus s’achève définitivement le 31 mars 2011 où dans l’indifférence métropolitaine le statut de département français est officiellement octroyé à Mayotte.
Suite à la départementalisation, Mayotte a accédé en 2014 au statut de région ultrapériphérique de l’Union Européenne (RUP) qui permet également de bénéficier de subventions économiques pour la période 2014-2020 avec les fonds européens structurels d’investissement. Des aides sont alors versées pour stimuler son développement socio-économique et environnemental.
Jusqu’à ce jour, nombreux sont ceux qui contestent la légalité d’une Mayotte française et le contentieux international avec les autorités comoriennes perdure encore de nos jours. La départementalisation votée en 2009 par référendum se caractérise toutefois comme l’ultime étape d’un processus enclenché de nombreuses décennies auparavant.
Mayotte : Atouts et risques géopolitiques
Pour les mahorais comme pour la France métropolitaine, les avantages d’une Mayotte française ou d’une départementalisation ne sont pas toujours évidents. Certes, le niveau de vie est plus élevé à Mayotte que chez ses voisins comoriens mais il demeure nettement inférieur à celui que l’on retrouve en France métropolitaine. Les difficultés affectent de nombreux secteurs de la vie quotidienne avec l’éducation qui est aussi en retrait avec un taux d’alphabétisation plus faible. D’ailleurs, la langue officielle de la France n’est pas connue par tous sur l’île et est largement concurrencée par des dialectes locaux privilégiés hors des salles de classes. En effet, le français demeure une langue d’importation plus qu’une langue locale à l’image de nombreux pays d’Afrique. Les retards scolaires sont très nombreux avec des statistiques récentes qui avancent que près de 80% des élèves de cm2 dépasseraient l’âge normal de scolarisation française (10 ans à ce niveau scolaire). Une quantité très importante de jeunes sortent aussi de l’école sans obtenir de qualifications supérieures ou même le baccalauréat.
La situation géographique de Mayotte semble aussi être à double tranchant avec des voisins proches encore moins développés. Cela représente un risque et une réalité migratoire très importante. L’Etat comorien étant souvent miné par des conflits internes, des coups d’Etats ou de la corruption, les vagues migratoires à destination de Mayotte se succèdent. Chaque instabilité dans la région provoque des répercussions directes sur l’île de Mayotte. La francisation attire donc de nouvelles difficultés et de nouveaux défis en matière de développement. La Mayotte « attractive » pour les immigrés comoriens contribue à la forte croissance démographique de l’île. L’accroissement naturel étant déjà fort sur l’île, l’arrivée de migrants qui à leur tour ont un taux de fécondité très élevé ne fait que conforter la croissance démographique. Le taux de croissance annuelle est d’ailleurs situé aux alentours des 5%. La situation géopolitique devient un facteur incontournable en ce qui concerne la démographie avec une proportion importante de la population qui serait étrangère et notamment comorienne (+20%). La pression migratoire a même conduit la France à durcir les formalités d’immigration en provenance des Comores. En 1995, un visa est donc instauré pour chaque ressortissant comorien souhaitant se rendre sur l’île française avec des conditions drastiques visant à entraver l’obtention. Cependant, les embarcations arrivant à Mayotte furent davantage nombreuses, dont les dangers encourus auraient coûté la vie de plusieurs milliers de personnes durant la traversée. Souvent surchargées, les embarcations empruntent des voies dangereuses pour éviter les patrouilles. Lorsqu’ils arrivent à bon port, les immigrés s’exposent également à la chasse aux clandestins et aux reconduites, établies à 20 000 personnes par an.
Dans le cas inverse, les mahorais qui sont également français se tournent vers l’île de la Réunion où les conditions de vie sont plus élevées ou vers la métropole. Celle-ci est facilement accessible étant donné que les mahorais sont aussi des citoyens français. Malgré les difficultés, les mahorais souhaitent toutefois rester français de manière quasi unanime, avec un désir de longue date d’intégration au sein de la république. Malheureusement, nombreuses de leurs attentes ont pu être déçues au cours de l’histoire.

Mayotte : Une position géographique intéressante
Mayotte représente toutefois un atout géopolitique incontestable dans la région. Au contraire des périodes antérieures, la France a désormais plus de considération pour Mayotte et les apports géopolitique et géostratégique qu’elle apporte. Mayotte assure à la France une position dans l’Océan indien. Positionnée entre l’Afrique Continentale et Madagascar, l’île est également proche de l’Afrique du Sud, le pays le plus développé de la région. Mayotte permet notamment aux armées françaises d’accéder à une base militaire pour un meilleur déploiement dans la région et la mise en place d'opérations dans le cadre d’une décision nationale ou de coalitions internationales.
Au niveau démographique, l’accroissement accélérée dans la région peut éventuellement pousser certaines entreprises étrangères à prendre davantage en considération le Département de Mayotte en créant un marché relativement important. Avec plus de 160 000 habitants, Mayotte n’est plus un marché marginal et pourrait augmenter son poids touristique et géopolitique dans la région. Le développement démographique pourrait également entraîner la mise en place de vols long-courriers directs en direction de la métropole, sans devoir passer par des escales parfois contraignantes sur l’île de la Réunion. Cela pourrait donc contribuer à développer l’attractivité touristique de l’île.

Le passage d’une société mahoraise à une société française : une opposition des valeurs ?
Le passage aux « règles » et à certaines normes qui régissent en métropole entrent parfois en confrontation directe avec certaines valeurs et traditions que partage depuis de nombreuses décennies la société mahoraise. Juridiquement, les « transformations » rencontrent des spécificités culturelles, notamment pour le droit de la propriété mahorais ou la polygamie qui a été tolérée pour les générations les plus anciennes. D’autres législations étouffent parfois les pratiques locales, puisqu’elles sont non acceptables soit du point de vue européen ou du point de vue métropolitain. Comme double conséquence, la culture mahoraise s’efface partiellement au profit de la culture républicaine. Cependant, cette dernière a également du mal à se répandre ce qui provoque une légère crise identitaire avec des mahorais « coincés » entre deux identités.
De plus, même s’il ne s’agit pas à proprement dit d’une société de type colonial, son fonctionnement en donne parfois l’impression avec la venue « d’expats » (expatriés) sur l’île et leur position dans l’administration locale : aux commandes. Ceux-ci tentent tant bien que mal de contenir une population qui traverse de nombreuses difficultés (jeune, démunie, illettrée, à plusieurs identités (africaine, mahoraise, comorienne ou française) et souvent au bord de l’explosion. Pour « gouverner » à Mayotte, cela peut également poser problème que les fonctionnaires proviennent de la métropole et n’ont donc pas forcément connaissances des subtilités locales.
Mayotte : Les défis d’avenir, les défis de la départementalisation
Le 29 mars 2009, les habitants de l’île de Mayotte se prononcent majoritairement en faveur d’un changement de leur statut avec le passage d’une collectivité en département d’Outre-mer. Désormais le 101ème département français, Mayotte obtient le même statut que les anciennes colonies : la Martinique, La Guadeloupe, La Réunion...
Pour l’avenir, la départementalisation nécessitera des efforts considérables de la part de l’Etat français pour faire face aux multiples défis à soulever, tant au niveau politique, social, culturel et économique. Ci-dessous, une liste de certaines des améliorations nécessaires pour un fonctionnement optimal de l’île et assimilationniste plutôt qu’une société aux apparences et aux contours encore coloniaux.
- Réduction de la corruption locale
- Réduction du taux d'alphabétisation et répandre la connaissance du français
- Contenir la violence montante
- Sous-développement en comparaison à la métropole, activité économique insignifiante
- Surpeuplement et haute natalité
- La pression migratoire des environs notamment l’arrivée de migrants clandestins
La confusion d’identité risque toutefois de s’accentuer, avec des mahorais de souche qui tendent à abandonner leur île aux immigrants illégaux et partir à la recherche d’une plus grande sérénité ailleurs. Le mécontentement concernant cette thématique est réel avec des natifs qui n’hésitent pas à prendre leurs armes ou voter pour l’extrême droite pour combattre l’immigration clandestine. A Mayotte, l’extrême-droite obtient d’ailleurs de meilleurs pourcentages qu’en métropole, avec près de 43% des suffrages lors des dernières présidentielles (2017).
La réalité mahoraise
Département français dirigé par le conseil départemental de Mayotte, près de 77% de ses habitants vivent sous le seuil national de pauvreté, établi à 959€ par mois par foyer. En comparaison, seulement 14% des habitants de la France métropolitaine vivent dans une situation similaire. Les résidences principales sont souvent en mauvais état avec près de 40% des résidences principales qui sont des cases en tôle. De plus, l’eau courante n’est pas unanime au sein des ménages avec 30% des foyers qui en sont dépourvus.
La situation sur le monde du travail est aussi complexe avec seulement 35-40% des 15-64 ans qui occupent actuellement un emploi, soit un taux de chômage qui explose les scores atteints en métropole. La départementalisation ou même précédemment l’appartenance à la France n’a pas pu impulser un réel développement sur l’île. Etonnamment, les progrès se font désirer et attendre et les améliorations ne sautent pas aux yeux d’un point de vue statistique. La proportion d’eau courante et la qualité des logements n’ont pas augmenté de manière significative entre 2012 et 2017, seule la baisse du taux de personnes vivant sous le seuil de pauvreté de 7% est à considérer positivement. Sans doute, les mahorais espéraient plus de progrès ces dix dernières années, mais l’Etat français semble dépassé et peine à répondre aux urgences et nécessités. L’espoir d’un rattrapage social et de développement est toujours réel, mais il semble prendre la forme d’espoirs déchus avec des conditions de vie similaires à 10 ans auparavant.
Les transformations sociales ne sont d’ailleurs pas identiques à la France et, pour certaines, s’adaptent à la situation locale. Le SMIC est par exemple inférieur sur l’île (7.74 horaire brut contre 10.15 horaire brut en France métropole, et le congé paternité de 11 jours ou la couverture maladie universelle n’existe pas à Mayotte au contraire des départements de la France métropolitaine.
L’extension des avantages sociaux de la métropole s'est progressivement étendue à Mayotte, mais une extension parfois lente pour ne pas accentuer les déséquilibres régionaux et ponctionner le budget de la métropole. Le SMIC et le RSA s’ajustent donc aux réalités locales, et sont moins onéreux qu’en métropole. Cependant, malgré une proportion très importante de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, le PIB par habitant de l’île reste toutefois neuf fois supérieur à celui des Comores.
Actuellement, les vagues successives de Covid-19 ont confronté le secteur sanitaire de l’île à des difficultés nouvelles, en projetant au premier plan les ressources hospitalières limitées. Le Covid-19 a également mis entre parenthèses l’essor progressif du tourisme sur l’île, une des seules réelles progressions de ces dernières années.
Les mahorais eux-mêmes sont conscients de leurs difficultés tout comme de la lenteur des avancées, avec un « ras-le-bol » qui se fait parfois ressentir comme en témoigne la position de El Anzize Hamidou, secrétaire général de l’UD-FO : « on est toujours à la traîne. Il y a des spécificités concernant le handicap, les conventions collectives, les Codes de la Sécurité sociale et de l'Action sociale ne s'appliquent toujours pas ! Par contre, quand il s'agit de ponctionner, le droit commun s'applique à la taxe d'habitation ou l'impôt sur le revenu !»,
Pour la métropole, le constat semble également amer, il est à l’heure actuelle toujours difficile d’évaluer les bénéfices et les intérêts ; avec d’après une enquête du monde en 2011, un vrai gouffre financier. La métropole perdrait en moyenne 680 millions d’euros par an, et la valeur des exportations de Mayotte correspond seulement à 2% des importations.
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