Drop-Shipping et Influenceurs en France.

En 2021 dans notre société, les techniques de vente ne manquent pas. Du mieux qu'ils le peuvent, les commerçants tentent du mieux qu'ils peuvent de faire le plus de profit possible. Selon le site web definitions-marketing.com: “Le dropshipping est une branche du e-commerce par laquelle le site vendeur ne possède pas de stocks et fait livrer le client final par son fournisseur sans, le plus souvent, que le client ne le sache.” Cette pratique, bien que légale en France, est surtout décriée par les consommateurs par son manque d'éthique. Des produits souvents achetés à un prix dérisoire à un grossiste chinois se voient revendre le triple sur des sites qui se veulent de qualité.

Une montée en flèche du drop-shipping en France.

Nombreux sont les français qui sont déjà tombés dans les griffes du drop-shipping. Avec la multiplication des placements de produits des influenceurs sur les réseaux sociaux, de nombreux sites tentent de se créer une place dans ce paysage médiatique. Si les sites internet ne sont pas tous douteux et semblent très professionnels, beaucoup en revanche relèvent de l'arnaque. Les internautes, dans un premier temps étrangers à ces nouvelles pratiques et donc, plus facilement influençables, se sont très souvent laisser prendre dans les filets du drop-shipping. Bien que le produit commandé soit reçu par le client, très souvent, ce produit provient d'entreprises chinoises telles que Aliexpress ou encore Alibaba.

Le véritable problème que vient poser cette nouvelle technique de vente qu'est le drop-shipping, est le manque de fiabilité du produit. En effet, un produit acheté par exemple 3 euros ne peut pas avoir la même qualité qu'un produit à 30 euros. C'est notamment la raison pour laquelle cette pratique est pointée du doigt par les consommateurs français: bien que légale, cette pratique manque énormément d'éthique.

Des dénonciations par centaines.

Sur les réseaux sociaux, les dénonciations visant les influenceurs promouvant des produits issus de dropshipping se mettent à pleuvoir. Nombreux sont les produits mis en avant par les influenceurs suivis par nos enfants qui peuvent paraître douteux à un oeil averti: des imitations d'airpods qui ne marchent pas, ou encore des produits pour se blanchir les dents qui au final, finissent par les tâcher. Une nouveauté vient s'ajouter à la liste: des influenceuses ayant usé de la chirurgie pour se refaire les seins qui promeuvent des crèmes ou des gadgets hors de prix pour se faire grossir la poitrine. Une audience très jeune et naïve qui peut se laisser avoir.

Néanmoins, ces dernières années, les accusations de drop-shipping se sont mises à changer de visage. De nombreux créateurs de contenu – des youtubers – se sont vus dénoncer par d'autres influenceurs ou même par des gens lambdas. Le chef d'accusation? Se venter d'avoir crée leur propre marque – de vêtements ou autre –, alors qu'une rapide recherche sur les réseaux sociaux permettait de se rendre compte que ces objets prétendus artisanaux sont en réalités fabriqués en Chine et revendus par les influenceurs à leurs noms. C'est notamment le cas de l'influenceuse @chloebbbb, qui en 2018 était accusée d'avoir crée une marque de maillot de bain Peachy Swim, cette dernière avait été énormément controversée après que de nombreuses comparaisons, notamment celles faites par la youtubeuse Hellcat avait montré que les maillots de bain avaient été plagiés à la marque de fast fashion Zaful. Des maillots vendus trois fois plus chers que le produit original produit en Chine, alors que selon le site web de la marque, ces maillots étaient fabriqués en France... Des détails qui laissent perplexes de nombreux consommateurs. Une nouvelle méfiance s'est créée envers les influenceurs qui se sont lancés petit à petit dans la création de leur propre marque. Dernière en date: la youtubeuse montpelliéraine Romy, qui a crée sa propre marque de bijoux: Glacé. De nombreuses accusations ont vu le jour à l'encontre de sa marque. Sur les réseaux sociaux, certains internautes refusent même d'acheter dans certaines de ces boutiques en ligne malgré la bonne foi de leurs fondateurs.