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La Ligue de défense noire africaine dissoute par le gouvernement

Le 13 septembre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait demandé la dissolution de La Ligue de défense noire africaine (LDNA) en la qualifiant de “raciste”. Le ministre a été entendu puisqu’à l’issue du Conseil des ministres ce mercredi 29 septembre, celle-ci a été dissoute. Selon le décret de dissolution, la LDNA “diffuse une idéologie appelant à la haine, à la discrimination et à la violence en raison de l’origine, de l’orientation sexuelle et est impliquée de manière récurrente dans l’organisation d’actions "coup-de-poing” isolées ou à l’occasion de manifestations commettant ou appelant à commettre des agissements violents”.

La Ligue de défense noire africaine se définit sur les réseaux sociaux comme un “mouvement révolutionnaire pour la défense des droits des Afrodescendants et des Africains”. Près de 300 000 personnes suivent cette page sur le réseau social Facebook. Son président et fondateur, Egountchi Behanzin se présente sur son compte Twitter comme un “activiste politique, résistant Pan-Africain, combattant de la liberté, révolutionnaire”. Selon le ministre de l'Intérieur, “ses actions ont causé des troubles à l’ordre public” comme à Val-de-Reuil, où l’organisation avait appelé à manifester contre le maire socialiste de la ville, Marc-Antoine Jamet. À la mi-septembre, le ministre de l’Intérieur avait demandé la dissolution de la LDNA, en affirmant que “sa ligne éditoriale est clairement anti-universaliste et en contestation directe des valeurs occidentales. Elle a diffusé plusieurs ouvrages légitimant le djihad", selon l’entourage du ministre. À l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a qualifié la dissolution de “mesure forte”. “Notre main ne tremble pas quand il s’agit de défendre la République face à ceux qui croient pouvoir la faire plier”, a-t-il poursuivi. 

Par ailleurs, la maison d’édition "Nawa Centre d’études orientales et de traduction", basée en Ariège, a été également dissoute en Conseil des ministres, en raison notamment de la diffusion de "plusieurs ouvrages légitimant le djihad", selon le ministère de l’intérieur pour qui "sa ligne éditoriale est clairement anti-universaliste et en contestation directe des valeurs occidentales".

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