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Le mouvement du "body-positive" à la loupe.

Le corps humain a toujours suscité de nombreux débats, qu'ils soient positifs ou négatifs. Les standards de beauté ont souvent changé avec les époques et si on ne se tient pas informés, on a tendance à s'y perdre. Entre les mannequins traditionnels qui sont accusés de promouvoir des corps "malades", jugés trop maigres et les nouveaux modèles dits "plus size" qui quant à eux, sont pointés du doigt pour mettre en avant l'obésité et un mode de vie peu sain, une certaine vérité se devait d'être établie, et c'est là que naît le body-positive.

Les Origines

C'est en 1996 que les prémices du mouvement voient le jour avec Elizabeth Scott et Connie Sobczak suite à la mort de la sœur de cette dernière, qui, durant son adolescence a développé des troubles alimentaires. Suite à cet incident, l'organisation The Body Positive voit le jour. Cette dernière a pour but d'aider chaque individu à avoir une meilleure estime de son corps. Un mot d'ordre qui s'est rapidement vu diversifié et mis au goût du jour de par les nombreux blogs et les comptes sur les réseaux sociaux qui ont vu le jour petit à petit. 

Ces militantes d'un nouveau genre ont pour beaucoup également endossé le rôle d'influenceuse de par leur popularité sur les réseaux sociaux. C'est notamment le cas de @The Ginger Chloé, une jeune fille qui s'est donné pour mission de changer et de dire stop aux standards de beauté. Sur son compte Instagram, la bordelaise met son corps, et les petits détails qui le composent - jugés hors des normes de beauté par la société - en avant.

Quelle importance le body-positive a-t'il pris dans la société?

Si le mouvement du body-positive en tant que tel n'est pas sujet à débat, les comportements qu'il entraîne posent, quant à eux, de nombreuses questions. C'est notamment le cas sur Twitter ou encore YouTube, où de nombreux internautes s'inventent nutritionnistes le temps de dire que: "Mettre en avant des corps gros" serait dangereux sur la santé de toute une génération et que cela prônerait même l'obésité. Hormis le fait que ce raisonnement est en partie faux, car oui, spoiler alert: on peut être gros et en bonne santé, tout comme on peut avoir un corps jugé "dans les normes" et avoir des problèmes de santé, il reste aussi fortement influencé par les nombreuses décennies où les tapis rouges, les podiums et les couvertures de magasines étaient remplis de jeunes filles taille 34 et où le moindre faux pas alimentaire se voyait sévèrement sanctionné.

C'est notamment pour rendre le domaine du mannequinat plus inclusif que certaines influenceuses militent. Après Ashley Graham, l'une des premières modèles plus-size reconnue, de plus en plus de personnes à qui les rondeurs faisaient jusqu'à présent défaut, se voient défiler sur les podiums du monde entier. 

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