C’est la polémique de ce début de Jeux Olympique. Le judoka Fethi Nourine a annoncé ces derniers jours son retrait des JO de Tokyo pour ne pas avoir à affronter un adversaire israélien.
Suite à cette décision, le sportif et son entraîneur ont été provisoirement suspendu par la Fédération Internationale de Judo. Les deux hommes se sont vu retirer leurs accréditations et ont également été prié de quitter le territoire et de rentrer chez eux.
« A la suite du tirage au sort de la compétition de judo aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, Fethi Nourine (-73kg) et son entraîneur Amar Benikhlef ont fait des déclarations individuelles aux médias annonçant leur retrait de la compétition pour éviter de rencontrer un athlète israélien lors de l'événement. La réponse immédiate du comité exécutif de la FIJ a été de former une commission d'enquête qui a confirmé tous les faits, conduisant à une suspension temporaire de l'athlète et de l'entraîneur et de confier l'affaire à la commission disciplinaire de la FIJ pour une enquête plus approfondie, un jugement et une sanction finale au-delà des Jeux Olympiques. », indique un communiqué de la Fédération international de judo.
Un incident qui se répète
L’entraîneur de Nourine explique la décision de son sportif et rappelle qu’il avait pris la même décision lors des championnats du monde, il y a 2 ans.
« Nous refusons la normalisation. Nous avons pris la bonne décision. Fethi Nourine avait déjà pris la même décision, pour les mêmes raisons, lors des championnats du monde 2019. », explique-t-il à la télévision algérienne.
Ce n’est pas la première fois que des judokas refusent d’affronter leurs homologues israéliens, puisque certains avaient fait de même il y a plusieurs années et cela avait déjà créer des vagues de polémiques.
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