La sprinteuse biélorusse avait critiqué vendredi ses entraîneurs, et devait quitter le Japon de force pour rentrer dans son pays. Aujourd’hui, le comité d’organisation des JO et le CIO annoncent que la sportive a passé la nuit à l’aéroport international d’Haneda à Tokyo. Les deux comités sont en pourparlers avec le comité olympique biélorusse, alors que Krystsina Tsimanouskaya a dû renoncer aux séries du 200 mètres pour son “état émotionnel et psychologique”, ce qu’elle a démenti.
Elle aurait été emmenée à l’aéroport par seize Biélorusses dimanche, là où elle a contacté la police japonaise pour obtenir une protection. Elle a également posté une vidéo d’elle sur les réseaux sociaux, assurant qu’elle était forcée de quitter le Japon contre son gré. Le porte-parole du CIO, Mark Adams, a assuré "continuer le dialogue. Nous voulons être sûrs de savoir ce qu'elle veut et nous avons eu un contact autour de minuit et un nouveau contact ce matin (lundi matin). Je ne sais pas qui est à ses côtés.”
Maud Baheng Daizey
Commentaires