Comme beaucoup de sportifs, les badistes vivent leur saison 2021 sous les conditions de la Fédération mondiale de badminton, des fédérations et des autorités des pays où ils jouent.
À trois semaines des championnats d’Europe à Kiev, les Bleus ont démarré leur saison par un tour d’Europe. Début mai démarrera la tournée asiatique. Avant le démarrage de celle-ci, les Européens seront plusieurs jours en quarantaine.
En janvier, Delphine Delrue démarrait sa saison de double mixte avec Thom Gicquel en Thaïlande.
Malgré leur confinement en chambre d’hôtel, l’équipe mixte a commencé sa saison par un top 4 ! Leur « préparation se passait en visioconférence » puisqu’on « ne devait pas sortir de notre chambre » raconte Delphine.
La saison continuait par le championnat d’Europe par équipes en Finlande mi-février. L’équipe de France est allée en finale où elle a perdu contre le Danemark (3-0). Dans le nord de l’Europe, près de 500 cas de Covid-19 étaient recensés au moment de la compétition.
L’équipe de France avait donc le droit « de sortir de l’hôtel, d’aller se balader et de se réunir pour jouer à des jeux afin de penser à autre chose que le badminton ! » se réjouit Delphine.
En Russie et Indonésie, l’Open de juillet et le Masters d’octobre sont déjà annulés par la BWF à cause de la pandémie.
Comme Delphine, Toma Junior Popov fait le tour du monde. Joueur en simple, il aurait souhaité garder ses habitudes : « voir mes potes (étrangers) et faire du tourisme ». Comme lui, Thom Gicquel aimerait « ressentir l’ambiance des villes », parfois capitales, comme Bangkok.
L’organisation n’équilibre pas les joueurs selon leur nation. Les hôtes et les grandes nations du badminton mondial prennent plus de créneaux d’entraînement pendant les tournois.
Celui d’Orléans n’a pas offert beaucoup de temps aux joueurs : seuls ceux qui jouaient le jour même avaient l’opportunité de s’entraîner.
« Plus de travail pour les coachs »
Les tests PCR et antigéniques avant et pendant la compétition, l’organisation des réservations de créneaux d’entraînement… tout cela ajoute du travail aux coachs. Durant le Masters d’Orléans, « plus de 1300 tests PCR et antigéniques ont été réalisés » entre le départ des 250 joueurs et la fin de semaine du tournoi précise Franck Laurent, son organisateur.
Suite au championnat d’Europe fin avril, les entraîneurs devront se presser afin d’aller jouer en Inde !
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