« Le patron est de retour » tweetait ce dimanche soir un journaliste d’une grande chaîne de sport au sujet de la victoire du Serbe sur Casper Ruud en deux sets maîtrisés (7-5, 6-3). Un cinquième succès en autant de matchs, deux semaines après sa défaite - un peu surprise il faut le dire - face à Holger Rune en finale de Bercy, Novak Djokovic a répondu de la meilleure des façons en réalisant un tournoi parfait, avec comme seule embûche un troisième match de poule « pour du beurre » qu’il a été cherché dans la douleur pour écarter Daniil Medvedev (6-3, 6-7, 7-6). Pour le reste, le Belgradois a effectué un sans faute pour soulever son premier trophée des Maîtres après lequel il courrait depuis 2015, soit sept ans d’attente.
Ruud trop tendre, un Djoker impérial au service
Le résumé de ce match est sans appel pour le norvégien, avec seulement 44% de secondes balles et 48 points glanés à 64, ajouté à cela quelques grossières fautes directes, il ne faut pas chercher plus loin pour comprendre les raisons de sa défaite. Le serbe, lui, a pointé à 85% de premières. Implacable. David n’a donc pas battu Goliath, comme le titrait un article d’un grand journal sportif ce samedi soir après la convaincante victoire de Ruud sur Andrey Rublev dans une demi-finale à sens unique, match après lequel on pouvait s’attendre à un éventuel combat en cette soirée dominicale face au 8ème joueur mondial. Il n’en a rien été. Car quand Novak Djokovic hausse le ton, pas un membre du top 8 n’est capable de l’arrêter. Sa défaite inattendue lors du Masters 1000 de Bercy a-t-elle fait titiller son égo ? Pas impossible. Quoiqu’il en soit, la chasse au records pour le Serbe continue et avec ce 6è masters en poche ainsi que l’Open d’Australie qui se profile en Janvier (dont il sera l’ultra favori) et la possibilité d’aller y chercher un dixième titre, nul doute qu’il saura répondre présent et sera l’homme à battre.
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