Quelques mois après avoir été renversée par l’armée, l’ex-dirigeante de la Birmanie Aung San Suu Kyi va être inculpée pour “fraude électorale” lors des législatives de 2020 remportées haut la main par son parti, ont annoncé mardi les médias d’État.
Depuis quatre jours, les Soudanais hostiles au pouvoir militaire poursuivent leurs manifestations notamment à Khartoum, la capitale, devenue une ville morte en l’espace de quelques jours.
Des soldats ont arrêté lundi 25 octobre plusieurs dirigeants soudanais dont des ministres et des membres civils du Conseil de souveraineté selon le ministère soudanais de l’Information.
La Birmanie va libérer 5636 personnes emprisonnées pour avoir manifesté contre le coup d’Etat de l’armée en février, a annoncé le chef de la junte lundi 18 octobre.
Les militaires qui ont pris le pouvoir en Guinée le 5 septembre dernier, ont ouvert aujourd’hui quatre jours de consultations pour définir le contenu de la transition censée ramener les civils à la tête du pays.
Le président Andry Rajoelina et son Premier ministre ont annoncé ensemble que “les fonctions de tous les ministres membres du gouvernement prennent fin” hier soir dans un communiqué.
Aung San Suu Kyi était ressortie victorieuse de ces élections. Pour la junte, ces élections “n’étaient ni libres ni justes”, alors qu’elle a renversé Suu Kyi il y a 6 mois.
Après l’attentat contre le gouvernement de transition et la suspension de la coopération militaire entre la France et le Mali, le colonel Goïta a pris ses fonctions présidentielles aujourd’hui à Bamako.