Au moins six personnes sont mortes et une trentaine d’autres blessées dans une mobilisation organisée par le Hezbollah et ses alliés contre le juge chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth, ce jeudi 14 octobre.
Un incendie s’est déclaré lundi 11 octobre dans un réservoir d'essence des installations pétrolières de Zahrani dans le sud du Liban, un pays qui connaît actuellement une crise de carburants.
Tareq Bitar, le juge chargé de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth a suspendu son investigation lundi 27 septembre en raison d’une plainte déposée contre lui par un ex-ministre soupçonné d’être impliqué dans le drame.
Après treize mois d’attente, le Liban s’est doté d’un nouveau gouvernement. Le pays en était orphelin depuis l’explosion au port de Beyrouth en août 2020 et la démission Hassan Diab, ancien Premier ministre.
En raison des pénuries monstres, la société Coral a décidé de ne plus fournir les stations-essence du pays. La société Total Liban a décidé d’en faire de même.
Ce week-end, des Libanais désespérés ont tenté de se procurer du carburant auprès d’une citerne d'essence dans le nord du pays, qui a fini par exploser et les brûler vifs.
Au lendemain du triste anniversaire de l’explosion au port de Beyrouth, Israël a revendiqué des frappes d’artillerie sur trois sites de lancement et d’infrastructures.
Il y a un an jour pour jour, une gigantesque explosion au port de Beyrouth avait fait trembler le pays. Aujourd'hui la situation stagne, et la colère des Libanais ne cesse d'enfler.
L’homme le plus riche du Liban doit désormais trouver une solution pour un problème qui dure depuis 11 mois, à savoir l’absence de gouvernement qui a plongé le pays dans une crise extraordinaire.