Le Kenya n'a pas échappé à ce qui caractérise ses élections depuis 20 ans : des accusations de hold-up électoral, souvent portées devant la justice. Un droit octroyé par la constitution qui cependant fait craindre à chaque fois, une crise postélectorale meurtrière, à l’image de celle de 2017. La cour suprême devant laquelle à 77 ans, Raila Odinga a déposé un recours lundi, dispose de 14 jours pour rendre sa décision. Si le verdict du 5 septembre se prononce en faveur d’une annulation du scrutin, les Kenyans devront à nouveau se rendre dans les urnes dans 60 jours.